#38391
Andraneros
Participant

Tu nous dis @alix37 :

Je reposet ici pour le débat sur l’utilisation du cannabis, et cela peu effectivement être un problème.
J’ai arrêté d’en consommer, ou bien uniquement de manière thérapeutique, et je n’ai jamais pu réexperimenter de plaisir tel que j’en parle dans mes précédents posts. Alors cela m’a permis d’y accéder oui, néanmoins je trouve aujourd’hui une certaine frustration.J’ai l’impression que tout l’apprentissage est à refaire.

C’est un sujet qui pose la même question que celle du rôle que joue le masseur pour accéder à l’orgasme dit prostatique. Le Wiki Aneros le présente comme une aide à la découverte de ce type d’orgasme. L’expérience des orgasmes « Aneros-less » dont parlent de nombreux témoignages sur les forums spécialisés confirme cette présentation.

A quoi tient l’efficacité du masseur ? Sa présence a deux effets :
1. Il sert de support à l’attention et permet de se concentrer sur une partie de notre anatomie qui échappe à notre attention pour des raisons naturelles et culturelles. Cette attention renforcée permet de prendre conscience de sensations cachées et de prendre peu à peu le contrôle de muscles ignorés, comme un musicien prends le contrôle de ses doigts en passant des heures et des heures à faire des gammes.
2. Les stimulations qu’il apporte à l’anus, au rectum et à la prostate développent la sensibilité des nerfs concernés qui envoient au cerveau des signaux nouveaux de plus en plus forts. Ce dernier apprend à les reconnaître puis à les traduire en réactions de plaisir.
Quand la réceptivité du pratiquant à ces stimulations est suffisante il devient capable d’obtenir les mêmes sensations orgasmiques sans masseur, par la seule force de sa concentration et de la mémoire de son système neuromusculaire.

Selon mes lectures, il semble que le cannabis, parmi ses effets sur notre organisme,
• contribue à faciliter une relaxation plus profonde,
• contribue à faciliter la concentration,
• accentue la perception d’un état d’excitation sexuelle,
• accroît la réceptivité aux stimulations sexuelles, anales et prostatiques en ce qui nous concerne.
Il apporte donc ce qu’apporte le masseur. En court-circuitant notre volonté consciente il apporte ce soutien immédiatement, ou presque, quand le dosage est idéal et bien supporté par le consommateur. Il semble donc jouer un rôle de même nature que le masseur avec l’avantage de le faire beaucoup plus rapidement. Certains utilisateurs témoignent aussi que cette expérience sous influence leur a permis de poursuivre leur cheminement prostatique sans avoir nul besoin de continuer à en consommer, la porte ouverte sous influence le restant définitivement.

Si le cannabis joue un rôle parallèle à celui du masseur, à la différence de ce dernier c’est une substance psycho-active qui selon sa consommation peut avoir des effets potentiellement négatifs à court, moyen ou long terme sur notre organisme, sans parler des risques associés à l’illégalité de son achat ou de sa consommation dans de nombreux pays.

Il y a bien d’autres substances qui offrent des effets récréatifs associés à des risques sérieux pour notre sécurité et notre santé. En France certaines sont autorisées comme par exemple la nicotine ou l’alcool, certaines sont interdites comme le cannabis.

Je n’ai aucune expérience directe de l’utilisation du cannabis. Je n’en connais donc personnellement ni les avantages, ni les inconvénients. Mon message ne fait que résumer ce que j’ai retenu de mes lectures sur les forums étrangers. En revanche mon expérience, confirmée par de nombreux autres témoignages, montre que la consommation de cannabis n’est pas nécessaire pour vivre des orgasmes prostatiques si on y met suffisamment d’application.

Bon cheminement @alix37.