#38403
bzo
Participant

assis dans mon fauteuil face à l’ordinateur,
j’ai croisé mon bras sur la poitrine, accroché doucement l’épaule opposée avec la main,
rejeté la tête en arrière en fermant les yeux,
j’ai cambré les reins, un peu surélevé le devant de mon bassin
de façon à pouvoir bien sentir la contraction monter en moi

je pressais, maintenais tandis qu’un geyser d’ondes prostatiques
rapidement semblait s’élever de plus en plus,
comme une fontaine avec son jet d’eau au milieu qui soudainement jaillit vers le ciel,
je sentais les ondes monter, monter de plus en plus,
se répandre aussi en même temps, comme éclabousser latéralement au passage

bientôt tout mon intérieur ne semblait plus être autre chose que ce jet éblouissant s’élevant,
je me sentais faire partie de lui,
chaque fibre de ma chair semblait s’élever, semblait se ruer vers le haut,
imbibée de lumière, imbibée d’énergie pure

je restais ainsi quelques longues secondes,
maintenant la contraction, jouant sur la pression, relâchant un peu, resserrant,
les ondes semblaient faire du yo-yo en moi le long de ma colonne vertébrale, comme c’est délicieux

habité par une lumière chaude, soyeuse, tranquillement,
bouger le moins possible pour l’instant pour déguster jusqu’à la moindre miette
ce nectar ineffable qui illumine de son harmonie sensuelle mon intérieur