#38413
Caktil
Participant

Bonjour @Antoine,
Je vais apporter ma petite pierre à l’édifice… Sait-on jamais, peut-être qu’elle te permettra d’avancer sur ce chemin.

J’ai découvert le massage prostatique il y a pratiquement un an maintenant. Je dois dire que j’admire ta patience et ta persévérance… Si je n’avais pas eu de résultats rapidement, je ne suis pas sûr que j’en aurais eu autant que toi.
Bref, durant mon apprentissage j’ai découvert quelques éléments que je trouve importants pour arriver au plaisir. Je pense que tu les connais déjà, ce sont plus ou moins des « classiques », mais peut-être que un ou deux points de ma liste te permettront de changer de niveau…

Le premier point est un grand classique… « ne pas avoir d’attentes »… C’est aussi un des plus difficiles à mettre en place, mais bon… Il faut prendre chaque séance comme un entraînement ou comme l’apprentissage d’un instrument de musique. Il faut d’abord faire des gammes avant d’être un virtuose.
Le deuxième point est « être excité » aroused, comme disent nos amis anglo-saxons. Pour moi, cela veut dire un ou deux jours sans éjaculer et éventuellement une petite séance de masturbation juste avant la séance pour faire monter un peu la pression.
Le troisième point est « avoir la bonne méthode de lubrification ». En effet, le jour où je suis passé du lubrifiant à base de silicone au beurre de karité, j’ai fait un bon en avant au point de vue des résultats. Donc, assure-toi d’avoir le lubrifiant qui te convient.
Le quatrième point est « le respiration contrôlée ». Chez moi, au bout de cinq ou dix minutes de respiration abdominale contrôlée, je commence à ressentir des micro-orgasmes à chaque inspiration ou expiration. Ces sensations proviennent du masseur qui bouge à peine contre la prostate avec les respiration. Il faut remplir ou vider les poumons au maximum pour ressentir ces effets.
Le cinquième point est « décontraction maximum des sphincters et des muscles ». Associé à la respiration, cette décontraction m’amène déjà presque à l’orgasme.
Le sixième point est « caresses sur les seins et les tétons ». Chez moi, les tétons sont un peu comme des interrupteurs ou des potentiomètres qui modulent mon plaisir. Je commence à faire ces caresses lorsque les premières sensations agréables se produisent. Je ne savais pas que j’étais autant sensible dans cette région avant mes débuts dans le plaisir prostatique.
Le septième point est « faire les contractions volontaires les plus faibles possible ». Parfois je me demande même si mes contractions ne sont pas imaginaires, tellement elles sont faibles… La répétition d’une contraction ultra-faible (spécialement les muscles PC) fini par produire de grandes sensations chez moi.
Le huitième point est « imaginer des scènes érotiques ». Imaginer ces moments érotiques fait monter mon plaisir. M’imaginer être pénétré (que ce soit en tant que femme ou en tant qu’homme d’ailleurs…) augmente mon plaisir. Plus les scènes sont torrides, plus mon plaisir augmente.
Et, finalement, le neuvième point est « alterner les contractions anales et rectales ». Je le fais pendant une ou deux minutes, sans m’arrêter. Cette méthode est très efficace chez moi pour amener un orgasme.

Voilà, c’est très analytique tout ça, je suis un peu comme toi : formation scientifique et désir de tout analyser… Mais ce sont les points importants que j’ai découverts pour moi. Peut-être qu’un déclic se produira chez toi. C’est en tous ça ce que j’espère car le plaisir que je ressens pendant mes séances est inimaginable et j’aimerais vraiment que chaque homme de ce monde puisse le ressentir.
Bonne chance @Antoine!