#39595
bzo
Participant

hum, j’espère que ma réponse n’aura pas été trop frustrante pour toi,
hommes, on a pris l’habitude, c’est une sorte d’automatisme,
que le mètre-étalon pour évaluer notre plaisir, sa qualité,
ce sont les orgasmes, leur nombre, leur durée

on est réduit à cela, je serai tenté d’écrire,
n’ayant pas grand chose d’autres à se mettre sous la dent la plupart du temps
mais avec le plaisir prostatique et puis surtout l’aneroless,
on se rend peu à peu compte que le plaisir sexuel,
c’est bien plus que quelques secondes d’orgasme, de-ci, de-là

avec l’aneroless, un plaisir qui se répand peu à peu à tout le corps,
d’infinies nuances de sensations, pendant toute la séance,
le bassin en feu, comme de la lave circulant dedans,
la volupté comme des voiles de soie chaude et frissonnante sans cesse se déplaçant dans notre chair,
tout cela est un changement de paradigme auquel on doit s’habituer, nous les queutards

viendra un temps où le fait de ne pas avoir eu du tout d’orgasme sur la séance,
on ne s’en formalisera plus, on ne s’en rendra même plus compte,
tellement l’épanouissement dans la chair, au fil des instants, aura été somptueux, total, éblouissant

tellement la volupté nous aura habité, dans la moindre de nos fibres,
tellement la réunion amoureuse avec notre corps aura été sans limites,
tellement nous aurons vécu un chant généralisé de tout notre être