#40211
QCAnalBoy
Participant

Bonjour @Andraneros,

Pour ma démarche avec ma conjointe, j’essaie de prendre mon expérience de plaisir de la prostate et d’amener ce potentiel sexuel dans mon couple. C’est une belle histoire qui évolue lentement, sans rien brusquer, dans un rythme respectueux. Voici un peu comment ça évolue.

Cela fait plusieurs années que je pratique la stimulation anale, en solitaire, en secret, avec une grande variété de jouets. J’ai exploré des petits plugs anal et des dildos de différentes tailles et formes. Bref, mon anus a un peu d’expérience en matière de pénétration. Il y a quelques années, j’ai exploré le massage prostatique, mais sans obtenir de bons résultats, mauvaise approche (impatience et stimulations trop vigoureuses) et mauvais équipement (masseur prostatique bon marché).

Depuis les débuts, en couple, j’ai toujours eu une crainte d’aborder la dimension anale avec ma conjointe. Mais bon avec le temps, à l’occasion, j’ai commencé à utiliser un buttplug classique, dans nos rapports sexuels. C’est plutôt discret, je l’insère, elle le sait, mais on n’en parle pas. Elle sait donc depuis assez longtemps que j’ai un certain intérêt pour le plaisir anal, sans plus.

Par contre, il y a environ 4 mois, il y a eu un point tournant dans notre vie sexuelle. Elle et moi écoutions une balado qui aborde des sujets de toutes sortes. C’est tiré d’une émission de radio crédible, très reconnue par sa rigueur et la qualité des intervenants. Cette fois-ci, l’émission offrait une tribune à une sexologue qui disait que les hommes possédaient un fort potentiel de plaisir par la stimulation anale et prostatique, que cette pratique en couple méritait d’être explorée. Je crois que cette idée, amenée par quelqu’un de crédible aux yeux de ma conjointe, à fait un bout de chemin dans sa tête. Cette affirmation donnait un tout autre contexte, moins tabou, ouvert d’esprit, en accord avec une sexualité d’un couple moderne. Aborder le plaisir anal dans une relation hétérosexuelle peut s’avérer un défi. Bref, je pense que la sexologue en question à brisé une barrière idéologique, les hommes peuvent se faire pénétrer, avoir du plaisir par la voie anale et la prostate.

Plus tard dans la semaine, nous faisons l’amour et nous étions tous les deux très excités. Je lui faisais l’amour oral, mes jambes tournées vers elle, lui donnant un accès facile à mon sexe. Comme elle le fait souvent, elle me caresse le pénis et les testicules pendant que ma langue s’occupe de sa vulve. Soudainement, je sens un des ses doits se diriger vers mes fesses. Je ne peux m’empêcher de laisser aller un gémissement pour lui signifier que j’aime beaucoup cette initiative. Elle continue son chemin vers mon anus et puis le caresse. Je suis vraiment sensible dans cette zone et je commence à gémir encore plus fort. C’est vraiment très bon, j’ai énormément de plaisir. Elle se rend compte rapidement et ça l’excite énormément. Pour ma part je tente par tous les moyens de garder ma concentration sur ma tâche. Pas si simple avec tout ce plaisir entre mes fesses. Deux minutes plus tard elle jouit très fort. Après avoir repris ses esprits, elle se couche à côté de moi, se lubrifie le doigt, m’écarte les cuisses et recommence à me caresser l’anus. Elle enfonce doucement son index. C’était si bon!!! J’ai gémi très fort, j’en étais même très gêné. Pendant qu’elle me pénètre légèrement, pas trop creux, pas encore à la prostate, je me masturbe en même temps. À ce stade, ma concentration passe de mon pénis à mon anus, à tour de rôle. Comme un combat de boxe entre mon anus et mon pénis, à savoir qui va déclencher l’orgasme. Je me suis donc concentré sur mon anus et quelques instants plus tard, j’ai eu un puissant orgasme, une quantité de sperme impressionnante. Elle stimulait mon anus, mais c’est tout mon rectum qui dansait, je sentais un grand plaisir aussi avec ma prostate, même si elle n’était pas directement stimulée. Nous avons discuté de cette nouvelle expérience, je lui ai dit que j’aimais beaucoup quand elle me stimulait à cet endroit. Je l’ai senti étonné de l’intensité du plaisir que j’ai eu. C’était un moment important, on accueillait un nouveau plaisir dans notre pratique sexuelle.

La seconde fois, je lui ai demandé de me pénétrer plus creux avec son doigt, ce qu’elle fit. Encore une fois, j’étais gêné de l’intensité de mon plaisir. Mon plaisir montait comme des plateaux exponentiels, mes gémissements ne cessaient d’augmenter, avec des sons que je ne fais pas habituellement, de plus en plus fort. Tout mon corps était tendu de plaisir, accompagné de tremblement musculaire. J’ai tellement joui!!! Comme la fois précédente, je me masturbais pendant qu’elle me pénétrait avec ses doigts. C’était un orgasme différent, très anal, mais quand même classique. J’étais pratiquement dans un état second. J’avais presque honte de jouir si fort. Encore une fois, je l’ai senti impressionner par la puissance de mon orgasme, de mon plaisir. Je pense que me séances avec le masseur me permettent de savourer le plaisir de ma prostate, mais si la stimulation est pratiquement indirect. Je la sens, je me concentre sur la sensation de plaisir, je jouis.

Un masque venait de tomber. Après notre rapport, nous avons parlé de la stimulation directe de la prostate, que je m’informais sur l’orgasme prostatique, jouir sans éjaculer, que je voulais explorer ce type plaisir. Je lui ai demandé de participer à cette exploration, qu’elle me touche un peu plus creux, directement la prostate. Elle m’a avoué qu’elle avait peur de me faire mal, dans cette zone très délicate. Elle avait remarqué que mes muscles de l’anus se contractent très fort pendant la stimulation. Je peux comprendre, j’ai aussi l’impression que mes muscles de l’anus sont très puissants. Je l’ai rassuré. Je lui ai dit que mon anus, bien excité et lubrifié, était capable de prendre une pénétration plus vigoureuse et profonde. Je lui aussi ai dit que j’avais acheté un masseur prostatique pour explorer ce plaisir en solitaire. Je lui ai parlé de mes premières explorations avec le masseur et du fait que je suis beaucoup plus sensible aux sensations de ma prostate, que je sentais même une différence dans nos ébats amoureux. Bref, nous avons aussi parlé de confiance et de complicité, je pense que c’est la clé de toute cette démarche.

Depuis ce jour, je me sens libéré, moins en cachette. Lors de nos relations, elle me caresse la prostate et nous explorons cette sensation ensemble. Tout ce passe délicatement, sans trop placer d’attente. Je ne veux pas la brusquer, respecter son rythme, elle apprend aussi, son état d’esprit évolue. Je ne veux pas brusquer dans notre conception de notre sexualité. On se donne des repères, ajouter progressivement ce plaisir à notre vie sexuel, sans rien délaisser, pas tout prendre la place. La patience et le respect, selon moi, sont les clés. Après tout, je ne suis pas si pressé.

Aujourd’hui j’explore les opportunités afin d’amener mon expérience de plaisir prostatique dans rapports sexuels avec ma conjointe. C’est un défi d’amener une séance avec l’Aneros, sans toucher le pénis, dans un rythme sexuel plus lent et délicat, que ça soit une belle expérience pour elle aussi. Peut-être explorer un peu le tantrisme… dans le fond, mes séances solo avec l’Anéros portent déjà fruit. Forcément, ça influence ma sexualité de couple.

Nous avons un peu exploré l’anal de son côté, mais c’est moins son truc. Mais bon, ça m’excite beaucoup de lui caresser ou lécher l’anus. Elle l’accepte bien, mais elle ne demande pas d’aller plus loin. Mais, peut-être qu’avec le temps elle voudra, mais je ne brusque rien. Je dois avouer que j’aimerais vraiment lui faire l’amour anal et de jouir dans son rectum. J’aimerais aussi qu’elle me pénètre avec un God-ceinture, j’aime aussi le sentiment de remplissage, de sentir mon anus bien étiré, stimuler la prostate en même temps. Enfin, tant de possibilités.

J’arrive un point dans ma vie que j’assume mieux le plaisir anal/prostatique, que ce n’est plus un plaisir honteux et secret. Je le partage avec ma conjointe et elle devient de plus en plus complice de ce volet de ma sexualité. C’est une exploration très enrichissante et je trouve que ça démontre que ça cadre très bien dans une relation hétérosexuelle.

Je crois que ma conjointe vie bien avec les effets de mon exploration prostatique. Elle comprend qu’il y a une partie qui m’appartient, plus solitaire, et une autre partie qu’on exploite ensemble. C’est certain qu’il y a un peu de surprise, je crois qu’elle est encore surprise de la puissance des mes orgasmes anales, d’où la raison d’y aller lentement. Bref, ça évolue bien et je tente de garder le dialogue.

Merci pour votre écoute, ça fait du bien de partager mon expérience.