#40261
bzo
Participant

contractions fortes ou pas,
fondamentalement cependant, ce n’est pas la puissance du mouvement qui compte,
je veux dire, ce n’est pas automatique, plus fort on y va, plus le plaisir va être intense,
loin de là,
cela devrait toujours se faire par rapport à notre désir,
celui-ci, par moments préfère des contractions plus fortes, à d’autres plus légères, plus fines,
à nous de bien l’écouter, de bien nous plier à lui, d’épouser son élan

dans la manière du Traité d’Aneros,
ils n’appliquent généralement, systématiquement que des légers effleurements, de touts petits contacts,
voire, ils laissent complètement faire le masseur sans exercer aucune pression dessus,
les fameuses contractions involontaires, le laissant se débrouiller tout seul

mais c’est une autre vision tout à fait, une autre façon de faire que la mienne,
chez moi, c’est une manière beaucoup plus dynamique, beaucoup plus active, à tout instant,
j’ai essayé de développer quelque chose qui me donne la sensation de vivre des ébats avec moi-même, un acte sexuel,
par moments, tout feu, tout flammes,
à d’autres, plus calme, plus tendre, plus attentif aux plus infimes détails,
cherchant à ressentir comme une pluie de micro-nuances

l’action est essentiellement instinctive, mue par le désir, par les pulsions,
l’imagination intervient aussi cependant d’une certaine façon, je le sens dans le feu de l’action,
il est un acteur essentiel quelque part de cette improvisation érotique en solitaire,
elle semble venir se mêler au débat sensuel, venant jouer avec le corps,
l’aidant à improviser, l’aidant à chorégraphier tout cela,
j’essaie de laisser le désir s’exprimer, autant que possible sans retenue,
sans plus tenir aucun compte des frontières de mon identité sexuelle

ce mouvement dans le bassin que j’ai décrit, il est vraiment fondamental,
il est presque tout le temps là sous une forme ou une autre, varié à l’infini
il est comme au coeur de l’action, pas l’unique seule source d’ondes
puisque tout le corps peut participer, peut générer
mais il est cependant la principale source
malgré tout avec la génération des ondes prostatiques et des ondes génitales
ainsi que des ondes anales que je viens y mêler aussi très régulièrement, selon mon envie,
en allant derrière avec les doigts

ce mouvement donc, c’est une danse hypnotique, langoureuse, dans le bassin
où différents acteurs peuvent intervenir,
la contraction, les cuisses se rapprochant ou s’éloignant des génitaux,
les frottant, les pressant, les effleurant, selon les moments
ou se tenant éloignés pour laisser la place à des ondes prostatiques uniquement ou anales ou les deux entremêlées
mais aussi tout le reste, les hanches, les fesses,
tout cela danse langoureusement, ondule, se déhanche, se penche, se raidit, se cabre, se balance,
se détend, s’ouvre, se referme, se tend, se lâche, devient brutal, puissant
ou au contraire mou, sans plus aucune résistance

apprendre à coordonner tout cela, à les faire se dialoguer, à les faire danser ensemble,
la prostate, par l’intermédiaire des contractions, sera constamment là,
enfin si elle est bien rewirée, totalement en éveil,
il faut un certain temps tout de même pour cela

une fois que vous avez habitué vos organes génitaux à des contacts réguliers avec vos cuisses,
ils deviennent ultra-sensible au moindre de ces effleurements,
chez moi, c’est très développé, cette sensibilité,
au moindre contact, aussi infime soit-il,
j’ai déjà des ondes génitales qui bondissent de tous les côtés, emplissant mon bassin
et en quelques secondes, tout le corps si j’insiste un peu

le jeu dans le bassin peut se varier à l’infini,
je peux rester des jours parfois, pour le déguster dans les moindres détails, en ressentir toute la richesse,
à ne plus utiliser les mains, les laissant au repos

l’amplitude des mouvements dans le bassin, tout type d’actions confondues,
resserrement des fesses, ouvertures de celles-ci, mouvements plus ou moins alanguis des hanches,
contractions, variété de celles-ci, plus autour de l’anus, plus autour du périnée,
les multiples variantes possibles de pressions, de frottements, des cuisses sur les bijoux de famille,
tout cela offrant des variations à l’infini
qui génèrent des nuances et des colorations pouvant changer sans cesse
et offrant un crescendo délicieux qu’on peut faire de plus en plus culminer
jusqu’aux explosions des orgasmes

les mouvements dans le bassin donc,
est un mouvement en pendule à l’amplitude variant et déviant de sa course très régulièrement,
un pendule ivre, un pendule lascif, un pendule gorgé de sensualité qui aime zigzaguer langoureusement,
s’attarder, freiner, retenir son mouvement puis qui se lâche, s’agite un peu, frémit tout le long de sa course,
se faisant caressant, sinueux, accomplissant des arabesques, dessinant des courbes,
ce bassin est un pendule, est un bateau ivre, une coque qui aime se faire lécher par les vagues,
une coque qui aime le rythme lancinant de la houle

j’ai beaucoup d’entraînement à ce petit jeu, je peux m’y laisser aller n’importe où,
par exemple, en pressant mes oranges le matin, debout dans la cuisine,
je commence, je mets en mouvement, c’est très léger, on voit mes hanches bouger,
un petit mouvement en avant, en arrière, à peine perceptible si on regarde distraitement,
l’amplitude du mouvement est très réduit, je fais comme de très courts allers et retours,
contraction après contraction, avec les hanches qui dansent un peu avec,
je joue sur l’écartement des cuisses, je les laisse venir un peu se frotter à mes organes génitaux,
je les écarte un peu, je les resserre, un petit peu plus , un petit peu moins,
ainsi je joue constamment sur la quantité d’ondes génitales injectées,
venant se mêler au flux d’ondes prostatiques qui lui est régulier avec les contractions

il y a ce que je fais et ce que je sens,
ah mes amis, ce que je sens avec tout ce que je viens de décrire,
je suis déjà au septième ciel, mon bassin est en feu
tandis que ma main continue de presser l’orange et que le jus coule du bec de la machine, emplissant mon verre,
oh comme c’est bon ainsi, j’ai envie de me caresser en plus,
la main libre se dirige vers un de mes seins,
je commence à le palper, à en frotter la pointe,
avec la paume, je forme comme une coque autour, je presse de plus en plus, je relâche,
je coordonne avec mon bassin, ils entrent comme en dialogue, se répondent en sensations, en rythme,
j’ai tout mon corps qui se met à onduler à présent,
j’ai relâché la pression de l’autre main sur l’orange,
je reste ainsi à onduler et à gémir de plus en plus fort