assis, j’agace la pointe de mes seins, je laisse courir mes doigts tout autour,
je me cambre, je ferme les yeux, je serre les cuisses,
immédiatement je sens le velours chaud de mon sexe, de mes couilles,
cela se met à vibrer, à ronronner là en bas
oh mon dieu, toutes ces ondes qui s’échappent de mon bassin,
qui viennent courir dans tous les sens,
elles semblent tenter de rejoindre mes doigts, les suivre comme une meute joyeuse,
je joue ainsi, je m’amuse, je m’enflamme,
toute cette volupté légère aux nuances sans cesse changeantes sous ma peau,
c’est tellement réactif, quel carrousel sensuel,
je gémis doucement, du miel sous mes paupières fermées,
mes globes oculaires nagent dans du miel chaud parcouru d’étoiles
je me cambre encore un peu plus et je serre et desserre les cuisses rythmiquement,
quelle fournaise dans mon bas-ventre, oh c’est ineffable,
mes paumes emprisonnent mes seins, les serrent en les frottant, les pressant, par des petits mouvements,
les ondes du bassin et dans ma poitrine semblent s’accorder, se mettre à danser ensemble,
j’ondule lentement le tronc et mes hanches langoureusement, lascivement,
le bonheur est vraiment dans la danse, cela danse de partout en moi
je lance une contraction qui comme un pal entre mes jambes, remonte dans mes entrailles,
c’est un porte-avions lançant ses jets depuis son pont, ils s’envolent dans toutes les directions
tandis que le mastodonte continue à remonter en moi,
les canons aussi font feu, en rafales, des obus, du lourd, cela explose de tous les côtés,
ah vive la marine, je suis trempé de volupté de la tête au pied et jusqu’au fin fond de l’âme,
quelle délicieuse tempête à bord, aller mes gaillards, souquez ferme