#40689
bzo
Participant

votre serviteur a été par ce beau temps se promener en forêt,
c’est devenu une habitude tous les mercredis après-midi quand il ne fait pas trop mauvais,
comme c’est ressourçant, excitant, d’être parmi ces grands arbres,
les oreilles emplies du chant des oiseaux

de retour chez moi, après la douche,
au premier mouvement des hanches, à la première caresse sur la peau,
j’ai senti que la nature était aussi en moi, qu’elle avait déposé quelque chose dans mes profondeurs,
quelque chose de cette splendeur immémoriale parmi laquelle j’ai déambulé un peu avant,
quelque chose était là en moi, concentré, intact, dans les tréfonds obscurs de ma chair

la danse, la musique, la grâce, l’ineffable
habiter l’instant, que le yin et le yang s’unissent,
l’incandescence, que la communion avec mon corps commence,
l’essence fragile, l’essence volatile, les vibrations, la vie,
quelque part, dans les profondeurs de la terre, les racines,
mes racines