#40884
bzo
Participant

ah cela fait maintenant 3 ou 4 jours que je n’ai plus éjaculé,
les sensations se sont délicieusement exacerbées,
les réservoirs d’énergie débordent, débordent, en moi, je le sens,
comme c’est bon, comme c’est délicieux,
le moindre contact sur la peau, la moindre caresse, me donnent tellement envie de gémir, de hurler, de bonheur
mais je ne tomberai plus dans le piège de me dire qu’il faut que je continue ainsi,
de prolonger plus en plus l’abstinence pour accentuer encore plus cet effet

car c’est une illusion, c’est définitivement une illusion car à double tranchant,
en tout cas dans ma façon de pratiquer,
on se retient de plus en plus quelque part, on n’ose plus y aller, on n’ose plus se lâcher complètement,
on reste, en fait, avec la dégustation de ces sensations au premier degré constamment,
mais on n’ose plus les pousser jusqu’à leur limite et au-delà,
bref, exploiter tout leur potentiel

vaudrait mieux finalement, à la limite, une sensation à 50, 75% de sa puissance
parce qu’on se serait masturbé tous les jours,
mais exploitée à fond, qu’elle donne tout ce qu’elle a dans le ventre,
qu’une sensation à 250%, disons
mais qu’on n’ose plus pousser dans ses derniers retranchements,
qu’on n’ose pas dégoupiller,
faire exploser pour vivre toute sa richesse, toutes ses nuances, toute son intensité

mais le mieux bien sûr, c’est ainsi, je crois, ce que je suis en train de mettre en place,
une sorte de cycle naturel de la montée en puissance de son désir, en quelque sorte,
où l’éjaculation est totalement commandée par le corps
si on n’ajoute pas à son désir de l’excitation artificielle genre porno,
c’est facile à tenir, on n’a jamais une envie irrésistible de se masturber,
même après une longue séance de frotti-frotta avec ses cuisses sur ses génitaux
quand il n’y plus eu d’éjaculation depuis plusieurs jours

ainsi, cela monte en puissance, deux, trois, quatre, cinq, jours,
jusqu’à ce le le corps décide que c’est le moment, cela a assez duré
il faut maintenant relâcher la pression de la cocotte-minute
entretemps, on aura dégusté pendant quelques jours
des sensations de plus en plus en surrégime, sans rien retenir, en se donnant à fond