#41225
bzo
Participant

réveil,
sensation d’avoir passé une nuit délicieuse, comme la plupart des fois,
mes rêves sont toujours tellement puissants, m’emportent toujours tellement sur leur tapis volant,
j’ai du faire deux, trois, fois, le tour de la terre ainsi,
la seule chose à laquelle je puisse les comparer,
c’est dans ma jeunesse, à mes trips sous LSD

psychédéliques et érotiques, donc,
sont les deux termes qui qualifient le mieux, mes nuits, ces derniers temps
car il y a aussi ces moments où je me réveille, quelques secondes, trente au maximum,
où toute ma mécanique sexuelle en mode yin, se met en route instantanément

c’est fonctionne toujours tellement parfaitement, la nuit,
tout semble tellement bien synchronisé, bien huilé, bien dialoguer en moi,
que j’en garde un souvenir ému dans ma chair, au réveil,
mes souvenirs sont trempés de stupre, de lascivité, un moment,
cela dégouline dans ma cervelle comme un torrent joyeux,
une fraction de seconde, tout ce plaisir est revécu, le temps d’un éclair

du coup, je ne peux m’en empêcher,
je me saisis de mon sein droit, je me mets à tourner autour de la pointe,
je me plie un peu, tout en me mettant sur le côté, laissant les pieds se croiser
cambrant les reins et écartant les cuisses,
je me sens dans une position lascive, ma croupe prête aux contractions,
tout mon corps en mode yin sans se soucier d’aucun tabou, s’est mise en position,
c’est une croupe qui a envie d’un bâton dur et chaud, allant et venant
que j’ai là en bas, pour l’instant

oh comme j’aime ce moment où je me sens complètement envahi par le yin
pour la première fois de la journée,
ma chair semble déjà grésiller de partout, parcourue d’ondulations,
dans une fraction de seconde, un piston va mettre le feu en plus, dans mes entrailles,
mes doigts continuent leur ballet autour du mamelon droit, la pointe est devenue dure,
de temps à autre, je me saisi de l’ensemble du sein avec la paume
mais continue avec des mouvement circulaires, chipotant en même temps,
je change régulièrement de sein, pour ne pas faire de jaloux

les contractions remontent en moi avec un gentil rythme de croisière, maintenant,
j’ai resserré les cuisses tout en gardant toute le fessier bien cambré,
pour avoir constamment un mélange d’ondes prostatiques et d’ondes génitales
j’ai entre les fesses, comme un effet entonnoir avec ouverture vers les entrailles,
la sensation à chaque fois que quand la contraction remonte là-dedans,
qu’elle frotte extraordinairement au passage du goulot de l’entonnoir au ralenti
puis comme libérée de l’étroitesse du passage,
se répand dans mes entrailles en se gonflant, durcissant, prenant de plus en plus de volume,
enflammant instantanément tout sur son passage,
sensation de flamme enivrante qui lèche, qui caresse la moindre cellule,
ineffablement faisant fondre la chair

de temps à autre, j’écarte complètement les cuisses
pour ne plus avoir que du pur prostatique,
j’effectue alors les contractions dans une nouvelle manière que j’ai mise au point hier
qui est tellement effective, tellement puissante
qui débouche à chaque fois sur une espèce d’orgasme prostatique en mode yin,
je tremble de tous les côtés, une tension délicieuse s’installe dans mon tronc,
je me sens arqué comme un pont quelque part
avec une cavalerie innombrable qui semble galoper dessus

ces contractions, à la mode pour l’instant, cuisses bien écartées,
pour qu’il n’y ait que des ondes prostatiques,
il n’y a plus de mouvement de va et vient,
je maintiens juste la contraction bien fort, je la maintiens de longues secondes
puis je relâche complètement mais pour un bref instant
et déjà je réapplique la contraction

le bref relâchement suivi de la reprise de contraction à pleine puissance,
semble changer complètement la topographie de la pression,
le schéma de circulation des ondes, en semble complètement changé, les nuances transformées,
le flux des vibrations s’intensifiant toujours plus

ainsi de suite quatre, cinq fois et déjà l’orgasme m’envahit,
je reproduis cela quelques fois, alternant quelques minutes, cuisses serrées avec mélange d’ondes
et puis rien qu’en prostatiques, cuisses écartées,
avec à chaque fois un orgasme de quelques longues secondes qui m’emporte

une petite demie heure après, je suis en sueur, transi, haletant,
je suis toujours sur le côté, ma main de temps en temps,
descend lentement sur mon flanc, caressante au possible
puis deux, trois, doigts, vont s’égarer sur la petite crevasse derrière,
je laisse le petit doigt, légèrement frotter mon troutrou d’amour,
teaser, agacer, frotter l’ouverture chaude, comme palpitante immédiatement,
avec les nerfs comme dansant follement, à chaque contact du petit doigt
et puis soudainement, tel un avion de chasse en piqué, je le plonge à l’intérieur,
juste le petit doigt, il s’enfonce de travers de par sa position,
je le laisse ainsi à l’intérieur, toute la caverne semble sens dessus sens dessous maintenant,
mon bassin est empli d’explosions délicieuses, à la chaîne, oh comme je hurle,
ce doigt diabolique, si innocemment plongé en moi, l’air de rien, sifflotant, les mains dans les poches,
juste sa présence, je deviens fou, je crie,
ah il bouge maintenant un peu, le gredin, il veut me rendre complètement marteau,
il remue un peu, négligemment, toujours de travers, à une certaine profondeur,
quel tison ardent dans ma chair, la tectonique des plaques,
le moindre de ses mouvements, fait bouger des continents en moi

bon, j’arrête, les meilleures choses ont une fin,
en garder un peu pour le reste de la journée,
il a l’air de faire beau, si cela pouvait durer,
je pourrais alors aller dans la forêt, la merveilleuse forêt avec tous ces grands arbres,
me promenant parmi eux, avec ce vert incroyablement tendre des feuillages,
la lumière dansante parmi les feuilles

avec tout cela se déversant dans mes yeux,
je flotte, je nage dans une sorte de félicité légère mais tellement réelle, de tout mon être,
je sens partout autour de moi, tant d’énergie immémoriale,
la même énergie qui est à l’oeuvre en moi pour l’instant
je l’ai senti la dernière fois, partout autour de moi, c’était tellement émouvant,
je vibrais de la tête aux pieds par moments mais tellement doucement, tellement légèrement,
toute cette énergie autour de moi, dans des quantités tellement confondantes, tellement immenses,
je me sentais renversé par cette révélation,
renversé et en même temps , divinement apaisé,
moments béats, moments qui appartiennent aux yeux et aux jambes,
marcher, marcher, contempler, contempler,
boire des yeux toute cette nature