#41231
bzo
Participant

je n’ai finalement pas été jusqu’en forêt,
je m’en veux de m’être laissé décourager par la pluie,
à l’idée que je pourrai être parmi les grands arbres, même en devant tenir un parapluie,
je suis empli de regrets,
c’est presque un besoin physique d’avoir tout cela autour de moi,
cela me manque, leur vision me nourrit, leur énergie calme m’apaise

sans faire dans l’ésotérisme de bazar, oui, je sens un contact profond avec les arbres
quand je me balade parmi eux, la vision de tout ce feuillage, de ce vert tellement tendre et doux,
me fait comme un baume caressant dans les yeux,
la vision de ces oiseaux voletant, de ces canards nageant, m’emplit d’un joie enfantine,
si une souris traverse le chemin ou une grenouille apparait parmi les hautes herbes,
je suis comme en extase

c’est étonnant parce qu’en même temps, je me sens profondément bien d’habiter en plein centre ville,
je ne m’imagine pas ailleurs
et il me faut 45mn aller et 45 minutes retour pour aller me balader

pour en revenir à ce contact un peu mystérieux que je ressens dans la forêt,
il se passe vraiment quelque chose, l’apaisement que je sens en moi, est surnaturel,
plein d’étangs où je vais me balader,
j’ai l’impression d’être dans un tableau de Cézanne , de me déplacer dedans,
de me balader dans un paysage enchanté

si je m’immobilise un peu, j’ai l’impression de plus en plus de me fondre au paysage, d’en faire de plus en plus partie,
comme s’il m’engloutissais, corps et âme
mais c’est un lien par les énergies, j’ai compris cela dernièrement,
tout ici, n’est que pure énergie qui se joue du temps, vie et mort sont entremêlés intimement,
cette extraordinaire débauche d’énergie qui se déploie dans la nature,
semble comme un tsunami à l’arrêt ou plutôt qui progresse tellement lentement qu’on ne s’en rend pas compte

je sens les énergies au fond de moi, qui sont irrésistiblement attirés,
je ne suis pas sûr encore comment les libérer, les laisser aller jouer dehors,
mais je sens que je peux y arriver