#41304
bzo
Participant

En revanche depuis trois jours c’est le calme plat toutes mes sessions n’aboutissent à rien mais maintenant je sais que chez moi c’est ainsi un coup comme ça un coup autrement et l’autre ment est tellement bon et riche en sensations que cela ne me dérange plus je sais que c’est passager c’est même devenu excitant aussi de ne pas savoir d’avance si je vais jouir de dingue ou si il ne se passera rien , j’ai essayé avec et sans masseur et changé de modèle : hélix prograsm vice 2 et autres non aneros mais ça ne veut pas !

oui, il faut persister , juste persister malgré l’inconstance des résultats

ton parcours est un peu atypique, je trouve,
en ce sens que tu as connu déjà des moments très riches, très intenses, qu’on atteint normalement
quand on est déjà bien avancé
mais en même temps, tu as donc ces passages à vide, ces jours sans

c’est dans la tête, bien sûr,
c’est en même temps tellement puissant et tellement fragile, nos genres de pratique,
qu’un rien, en tout cas dans les premiers temps, peut suffire à faire dérailler le train

même dans une pratique exclusivement prostatique,
il faut pouvoir se connecter, un tant soit peu, à notre corps
pour pouvoir commencer à dialoguer avec elle,
c’est là que cela peut se compliquer et expliquer ces résultats en dents de scie, à mon avis

souvent notre intellect ne coopère pas, sans même qu’on s’en rende compte
car on lui demande de changer de rapport au corps, d’accepter de l’écouter,
de lui laisser certaines de ses prérogatives, au moins momentanément,
ce n’est pas chose qu’il accepte facilement, chez certains, même pas du tout,
il a recours à toutes sortes de ruses, de stratagèmes, pour mettre des bâtons dans les roues

l’impatience face au peu de résultat, peut être aussi un sérieux handicap,
ça aussi, ce n’est pas facile à gérer, plus facile pour certains, plus difficile, voire impossible chez d’autres
mais pour tous, la clef pour avancer et pour vaincre tous ces obstacles,
est juste de persévérer et essayer le plus possible d’écouter son corps, son désir

je pourrais en dire plus quand la prostate sera décidée

c’est acceptable pendant un certain temps, de se dire des choses comme cela,
que c’est la prostate qui décide
mais il faudra en sortir à un moment donné, de ce genre de raisonnement
car ils sont tout à fait faux,
la prostate en nous, est toujours prêt pour des galipettes,
c’est à nous de la solliciter comme il faut

si on veut reformuler cela, d’une façon, qui à mon avis, correspond plus à ta réalité,
ta prostate répondra présent, répondra à tes sollicitations
quand tu seras dans des bonnes dispositions,
pour l’instant, c’est un peu au hasard la chance

il ne tien qu’à toi, de découvrir les paramètres qui pour l’instant, font obstruction,
qui t’empêche d’avoir tous les jours, autant de fois que tu veux,
des séances satisfaisantes
car c’est possible bien entendu,
il n’est écrit nulle part que cela doit être comme cela, ce n’est pas une fatalité,
que certains jours, ça va et d’autres pas

Je m’entraîne et me familiarise avec mes jouets , les caresses, mes tétons, les contractions les non contractions , la respiration … je ne prends pas de plaisir prostatique mais c’est enrichissant et agréable , j’ai quelques petites étincelles quand même et je m’occupe de moi-même que je ne faisais pas suffisamment avant de découvrir ma prostate

voilà, c’est bien, tu passes du temps avec toi-même, avec ton corps, tu cherches le dialogue, tu cherches à acquérir de l’expérience,
si tu te laisses bien aller, si tu t’investis bien dans ce que tu fais,
il y aura des déclics qui vont te permettre de plus en plus de débloquer la situation,
de parvenir à te connecter à ton corps et de dialoguer plus régulièrement avec ta prostate

j’ai l’impression que certains jours, tu fonctionnes à l’excès d’enthousiasme
et ces jours-là, cela fonctionne très bien, tu as des séances qui décoiffent
mais il y a moyen d’y arriver en découvrant en soi les mécanismes qui permettent de se lâcher,
de s’ouvrir, de se laisser entraîner
et alors ainsi, cela devient du béton, on ne rate plus une séance,
même les jours où l’on est déprimé, sans énergie, fatigué,
notre pratique devient un réel appui, une source vivifiante sur laquelle on peut compter,
un moyen imparable de se ressourcer, de gouter à la source secrète en nous