#41745
bzo
Participant

oh la caresse intérieure,
elle monte de mes génitaux que je presse, que je frotte, tout lentement,
mes hanches roulent, mes hanches dansent aussi un peu,
je croise et je décroise les jambes, frottant mes poils les uns contre les autres
et puis mes bouts de doigts voyagent, voyagent par monts et par vaux,
effleurent, glissent, patinent en zigzag,
insistent bien sur les tétons qui aiment tellement cela,
j’en ai tout le torse qui se met à frissonner

je suis couché sur le lit, je n’arrête pas de gémir,
comme j’aime m’entendre gémir ainsi, empli de plaisir, roucoulant ma langueur,
roucoulant ma lascivité débridée,
j’écarte les cuisses, à la prostate maintenant,
que sa cavalerie lourde entre en action, mette le feu dans mon bassin,
les contractions comme un divin piston, montent et descendent dans mes entrailles,
je change constamment les angles d’attaque, la vitesse des va et vient,
le diable est dans les détails, oh mon cher petit diable, tout à la besogne entre mes jambes,
comme il est besogneux, comme il est appliqué,
sublime labour

une telle douceur explose à chaque instant en moi,
une bombe atomique mais qui ne répandrait que de la douceur, sereinement, vitalement, impérialement,
tout mon être n’est plus que son champignon,
je suis fracassé, en train de me dilater, je me répands de plus en plus,
tout ce qui était solide en moi, a fondu, n’arrête pas de fondre,
un état permanent de fonte est la norme de tout ce qui était solide en moi,
ma chair ne peut pas disparaître dans la jouissance
mais elle peut ne plus s’arrêter de fondre et encore de fondre