#41815
bzo
Participant

en télétravail à la maison, aujourd’hui,
j’ai appliqué ma résolution de mettre un short
pour ne pas être tout le temps distrait par mon corps nu
qui me fait des appels

cependant de temps à autre, je ne pouvais pas y résister
je me levais, m’abaissais un peu et le descendais sur mes genoux,
la soudaine nudité créait en moi comme une bouffée d’excitation irrésistible
et debout au milieu de la pièce, je commençais à jouer avec moi-même avec passion,
mes bras se croisaient sur la poitrine comme si je m’enlaçais,
mes cuisses enveloppaient doucement les génitaux,
mon bassin commençait à danser un peu,
je fus envahi, instantanément, d’ondes voluptueuses, de tous les côtés

comme la caresse intérieure, était intense, douce, invasive,
ineffables moments de communion avec moi-même,
de complicité voluptueuse avec mon corps

et puis est arrivé ce petit moment bizarre,
bizarre et assez miraculeux finalement,
le yin m’avait tellement totalement envahi, je frémissais intérieurement de partout,
c’était comme s’il n’existait plus rien d’autre du tout au monde
qu’un océan de soie caressante, ondulante, chaude,
partout, dedans, dehors

quant tout à coup, en bas,
j’ai commencé à sentir mon sexe, s’épaissir, se gorger de sang et se dresser peu à peu,
cela devenait de plus en plus distinct,
je le sentais, de plus en plus dur, vibrant, pointant sa tête violacée

cela me faisait soudainement un tel contraste à vivre,
d’une part, tellement entièrement envahi par le yin partout ,
sentant tout mon être vibrer au féminin, jusqu’au bout des ongles, jusqu’à la racine des cheveux,
avec mon bassin aussi qui n’avait qu’une envie, c’est d’onduler comme une liane,
une envie irrésistible de me sentir pénétrer par les contractions,
de sentir mes entrailles s’enflammer avec le va et vient langoureux

et puis ce sexe entre mes jambes, de plus en plus lourd, de plus en plus raide,
comme un appendice alien qui aurait atterri là en douce, sans que je m’en rende compte
s’était soudé à mon pubis et là, commençait à se manifester ,
me transmettant tout un autre spectre de sensations que le reste du corps,
une ivresse très localisée de sensations criardes, de puissance animale, de puissance mâle,
de dard pointant fièrement, prêt à pourfendre, prêt à s’enfoncer

magnifique écart sur le spectre des sensations,
en même temps, tout mon être, totalement vibrant au féminin
et puis ce sexe, presque complètement rigide maintenant,
qui manifestait sa différence comme un chien qui n’arrêtait d’aboyer

jamais je n’avais encore perçu l’androgynie dans ma chair avec une telle puissance,
je me sentais femme portant pénis,
je me sentais femme bandant ferme,
je me sentais femme guerrière avec braquemart dressé,
femme guerrière prête à s’enfoncer jusqu’à la garde dans le premier orifice venu
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