#42154
bzo
Participant

le féminin est vraiment comme un homme à tout faire, en nous

dans le plaisir prostatique, il sera exploité plutôt passivement,
injecté dans notre plaisir d’homme,
amplifiant celui-ci, le décuplant, l’enrichissant

à l’autre bout du spectre,
nettement plus radical et transgressif,
on peut proposer notre corps, au féminin en nous,
qu’il s’en empare, qu’il prenne les commandes
pour nous faire vivre notre plaisir totalement différemment,
ce que j’appelle le plaisir en mode yin

entre ces deux façons d’exploiter le féminin en nous,
toute les gradations, toutes les nuances, sont possibles, bien sûr,
selon le tempérament, l’audace, les affinités, les limites et les tabous, de chacun

parfois dans le feu de l’action,
dans un massage prostatique plus “traditionnel”, on peut avoir cette sensation d’être pénétré
et d’y prendre un plaisir extrême,
le yin s’est emparé de nous quelques instants,
on l’a laissé faire car on était surexcité, emporté par le désir,
entraîné au-delà des frontières de notre identité sexuelle

on peut aimer les franchir systématiquement, ces frontières,
c’est mon cas, j’aime quand ces limites s’effacent complètement,
cela balance constamment du masculin au féminin et vice et versa,
deux pôles libérés complètement
qui cherchent à se connecter, qui cherche à fusionner

les sensations se pavanent, se présentent à nous, en costumes de fête,
tantôt dans leurs plus beaux atours masculins, tantôt leurs plus beaux costumes féminins,
basculement constant, trouble infini,
la neutralité de la chair retrouvée, s’exprimant à plein puissance