j’arrive par moments à avoir de ces sortes de décharges jouissives d’énergie
tout à fait étonnantes,
un peu comme une éjaculation,
sauf que cela monte de plus bas, cela semble monter dans tout le corps,
accompagné d’une formidable bouffée de chaleur,
on se met à frissonner plus ou moins fort
puis on se sent un peu comme la flamme dansante d’une chandelle allumée
quelques instants
cela fait feu vraiment de tout bois
car toute à l’heure sous la douche, avant d’ouvrir le robinet,
je m’adonnais à mon petit jeu habituel,
je devais vraiment très fort pisser, je m’étais bien retenu,
j’ai commencé à me frotter les génitaux avec les cuisses et à me caresser,
j’ondulais aussi un peu du corps
je n’ai eu aucun effort à faire, le simple fait d’avoir du plaisir plein le bassin,
l’urine a commencé à monter irrésistiblement,
j’ai senti sur mes cuisses, mes génitaux, le liquide chaud,
j’ai fermé les yeux, je me suis complètement laissé allé
et j’ai senti les énergies monter massivement, soudainement,
elles semblaient à courir en moi comme une grosse vague chaude,
j’en frissonnais, c’était tellement léger, c’est comme une douche d’ondes
mais à l’envers, qui montaient du bas vers le haut
la sublime caresse englobait tout ce qui se passait,
aussi bien à l’intérieur, qu’à l’extérieur,
l’urine chaude, douce, velouteuse, sur ma cuisse
mais aussi la contraction des muscles qui faisaient monter le liquide
à un moment donné, la contraction multi-forme dans mon bassin,
a provoqué un pet lent, long et très sonore,
il est instantanément venu se joindre
comme un petit ruisseau au cours de mon plaisir
tout s’unissait, en moi, comme dehors,
pour me transporter, me faire vibrer,
je m’appuyais un peu contre le mur de la salle de bain,
immédiatement je sentais les carreaux venir se joindre au flux d’ondes,
leur température différente de la mienne, au contact,
leur inertie, leur densité, de matière morte, dure, parfaitement plate,
je les sentais se joindre en moi, apportant leurs nuances
cela a duré une trentaine de secondes, c’était tellement total,
omniprésent, partout, autour de moi comme à l’intérieur,
qu’après quand cela s’est calmé, j’en suis resté ébahi de longues secondes sous la douche,
l’odeur acre de l’urine sur moi, me ramena à la réalité,
j’ouvris le robinet de la douche, l’eau s’est mis à couler,
quel moment délicieux, j’avais passé