#42242
bzo
Participant

envie d’un petit break de mon travail devant l’écran,
me lève du fauteuil, fais un pas de côté pour m’en éloigner un peu
abaisse mon bermuda de plage que j’avais enfilé pour travailler à l’aise,
les couilles et la queue, sous le tissu, pouvant s’étaler, pas compressés pour un sou,
ainsi, je commence à me caresser lentement

oh, ce premier contact du bout du doigt avec mon téton,
tout c’est tellement mis instantanément à vibrer sous ma peau,
un réseau semblait s’être remis en route,
cela s’est mis à circuler de tous les côtés,
une ville entière qui semblait avoir été à l’arrêt, immobilisée,
figée dans son activité, son fourmillement incessant,
là, tout d’un coup, se remettait à fonctionner,
c’était frémissant de mouvements, de déplacements, partout,
cela filait et s’entrecroisait dans toutes les directions

l’autre main se rapprochait de ma hanche,
les doigts glissaient maintenant dessus,
frôlant, effleurant, zigzaguant, au hasard, sur la peau, tout doucement,
j’étais parcouru de frissons

je laissais mon bassin commencer à danser lentement, lascivement,
je sentais un sexe de femme dans l’invisible, devenir humide,
comme j’avais envie de le sentir empli
et comme j’avais envie de l’emplir,
comme j’avais envie de le sentir frotté, fouillé, farfouillé, de partout
et comme j’avais envie de le frotter, de le fouiller, de le farfouiller

mes cuisses se rapprochaient de mes génitaux,
oh, leur chaleur si particulière, si soyeuse,
si dense et si légère, à la fois, si contagieuse,
cela se répand en un clin d’oeil,
comme c’est doux, comme c’est voluptueux,
j’ai envie de pleurer tellement c’est bon,
ma chair fond, fond et moi avec,
je deviens un ballon coloré dansant en l’air

je reste ainsi, un long moment,
juste avec les doigts, glissant délicatement sur la peau, au hasard,
allumant des chapelets de feux de paille sur leur passage,
ainsi que dans mon bassin, toute cette houle dansante, tellement enivrante

une main géante semblait m’avoir cueillie,
m’entraînant dans une glissade feutrée sur le côté, interminablement,
je me sentais tellement léger, tellement détaché de tout,
juste cet océan de volupté comme des voiles fins et légers m’entremêlant à eux,
m’enveloppant, me caressant, de toutes parts
je me laissais entraîner, je me laissais rouler, toujours plus loin
divine ouate, sperme des cieux