#42252
bzo
Participant

alors ma réponse sera très subjective, basée uniquement sur mon expérience
et donc tenir compte du fait que je pratique très différemment de la manière du Traité

tu explores, tu explores, tu te poses des questions, c’est bien,
il faut le faire, j’ai déjà écrit maintes fois,
que le chemin sur lequel on progresse, n’est une voie rectiligne sur lequel on avance plus ou moins rapidement (ou lentement)

non, le chemin, selon moi, est plutôt un réseau labyrinthique de voies dont la plupart sont des voies de garage,
on s’engage sur l’une, on progresse un peu puis on est bloqué, on est obligé de rebrousser chemin,
on s’engage sur une autre, là aussi on progresse puis on est bloqué à nouveau, on rebrousse à nouveau chemin
et ainsi de suite

on devient un utilisateur avancé qui a atteint une certaine consistance
quand on s’est ouvert une voie principale au milieu de tout cela, un peu comme à la machette dans une jungle touffue
et on n’est plus trop bloqué dessus, juste de temps à autre, plus ou moins régulièrement, on diverge, on en dérive, on en descend
pour se retrouver à nouveau sur une voie de garage mais après on retrouve assez rapidement cette voie qu’on a dégagé

enfin tout cela pour dire que là, à mes yeux, tu coupes les cheveux en quatre et tu t’occupes de choses qui à mes yeux, n’ont pas grand intérêt,
on ne devrait jamais se préoccuper où est notre prostate, si le masseur la touches ou pas,
les cas où pour des question anatomiques, morphologiques, un masseur n’arrive pas jusqu’à ta prostate, sont très rares,
un bon masseur est dessiné de façon à trouver son chemin tout seul,
il n’y a qu’à le laisser faire le plus possible

maintenant, bien sûr, il y a des différences d’un masseur à l’autre,
certains peuvent nous procurer plus de plaisir que d’autres,
certains pas du tout, question d’affinités personnelles,
cependant , je crois, que c’est rarement une question de morphologie,
qu’un masseur ne soit pas adapté à notre anatomie

je suis le premier à conseiller d’avoir un panel de masseurs à sa disposition,
au plus on en a, au plus on a de chances de trouver les chaussures à son pied,
à condition de ne pas commencer à faire n’importe quoi, de les changer n’importe comment,
si après quelques secondes on n’obtient pas des résultats, cela devient du cafouillage, du capharnaüm,
non

défricher, défricher, tu dois défricher, tant de réflexions inutiles qu’on se fait,
de théories qu’on monte de toutes pièces sur la façon que le masseur devrait se conduire en nous,
finalement, cela commence à bien fonctionner quand juste on le laisse faire,
qu’on se laisse bien aller, bien entraîner
et pas qu’on commence à tout bout de champs à réfléchir à la façon dont le masseur devrait se conduire