#42264
bzo
Participant

je me réveille, je m’étire langoureusement,
bonjour mon corps, bonjour ma chair,
quelle chaleur soyeuse, déjà partout en moi,
le yin s’est éveillé aussi,
il a suffit de ce mouvement un peu lascif de mes hanches
pour que tout mon être se mette à vibrer doucement

je serre les cuisses, je les frotte un peu, contre mes génitaux,
oh, comme tout mon bassin est empli d’une houle ineffable, immédiatement,
je jouis déjà, tranquillement, imparablement,
je reste ainsi sans bouger,
avec les cuisses pressant précautionneusement mes bijoux de famille,
comme s’ils étaient la belle dans la main de King Kong

je bouge un peu les jambes,
je sens en bas, entre elles, comme la chair intime, la muqueuse, d’un sexe
pliée sagement pour l’instant,
réceptacle ardent, au repos,
volcan inversé qui quand il entre en éruption,
aspire la lave de l’extérieur
et s’en emplit encore et encore

bourdonnante, soyeuse, présence, du yin,
son magnétisme irradiant, est partout, dans mon être,
je m’en imbibe pour l’instant, comme un buvard, jusqu’au fond de mon âme,
comme cela désaltère, comme cela caresse

assez,
je me lève, va vers les toilettes, pour mon nouveau petit rituel du matin,
je sens le gros étron qui a été pondu durant la nuit,
il est mûr, il est prêt pour son voyage, bientôt, à travers les canalisations de Bruxelles
mais avant, on va un peu jouer ensemble

debout près de la lunette, je contracte, cuisses écartées,
je joue quelques instants, avec sa présence, avec sa consistance, dans mes boyaux,
masseur un peu mou, très très doux, avec une chaleur particulière,
dérivant un peu, à gauche, à droite,
frottant, frottant, tout ce qu’il y a autour

assez,
je m’assieds, commence à l’expulser,
je contracte des muscles pour le faire sortir lentement
mais je m’arrête quasi tout de suite
et puis c’est comme si je voulais l’aspirer, le faire remonter,
j’effectue ma contraction habituelle,
j’alterne ainsi constamment,
cela génère vraiment plein de sensations neuves, inédites, très agréables

bientôt cela devient un continuum, un enchaînement, un mouvement sans discontinuité,
je contracte dans une direction puis dans l’autre,
le contraste est vraiment étonnant, tellement plaisant,
je m’amuse ainsi, de longues secondes,
presque l’impression de faire une gymnastique avec tous les muscles de la zone,
tellement cela s’enchaîne bien,
cela doit muscler,
je dois avoir réinventé, sans le savoir, un exercice qui existe déjà

assez,
je tire la chasse, me lève, marche, tout en continuant de me caresser
et bougeant un peu langoureusement les hanches,
mes tétons aiment définitivement cela, les doigts s’attardant dessus
je m’arrête au milieu de la pièce,
je me déhanche de plus en plus tout en me cambrant,
fais à nouveau quelques contractions,
coordonnées avec les doigts chipotant les tétons,
oh je recommence à jouir, ah mes amis

la sainte et lubrique journée commence bien,
je suis déjà un gros joujou entre mes propres mains, avides et inventives
et je m’amuse comme un petit fou,
tout est bon dans le cochon,
vraiment, tout est bon dans le cochon