#42270
bzo
Participant

bientôt temps d’aller me coucher,
comme cela va être délicieux,
car mes activités ne s’arrêtent pas avec le fait que je m’endorme,
loin de là

le matin quand je me réveille,
j’ai toujours la sensation d’avoir vécu des moments extraordinaires,
incroyablement haut en relief,
mes rêves sont tellement puissants, tellement riches, tellement exotiques,
quand ils me redéposent au pas de la porte du jour, en ce monde, en cette réalité,
je me sens un peu comme un Indiana Jones sous acide,
revenant de son voyage aux confins de la planète

et puis, et puis, mon sommeil est entrecoupé de nombreux moments de volupté,
mon corps s’en donne à coeur joie,
quand mon esprit ne tient plus le gouvernail,
des nombreux instants où je me réveille, chaque nuit,
complètement dans les vaps mais néanmoins je m’en rends compte,
que ma chair, elle, est parfaitement en éveil,
que le désir semble avoir libre cours,
ne semble avoir plus besoin de respecter aucune règle, aucune limitation,
ce sont des moments absolument fous

pendant 10 , 15, maximum 30 secondes, de nombreuses fois, chaque nuit,
je pars complètement en roue libre,
mes mains caressent avidement, mon corps se met en mode liane lascive, des contractions montent
et puis mes cuisses sont engagés dans un tango torride avec mes génitaux
quelques secondes et je replonge déjà dans l’autre aventure en cours,
c’est un chassé croisé, une sublime alternance,
l’esprit et le corps jouent au ping pong, se renvoient la balle

j’ai parfois l’impression qu’il y a un scénario qui se joue là,
que c’est n’est pas aussi totalement improvisé qu’on pourrait le croire,
en tout cas, d’une chose, je suis sûr,
ils consomment, définitivement, le même carburant,
j’en ai acquis la conviction à 100%,
les rêves tout comme mon plaisir sexuel,
carburent aux énergies des profondeurs

je crois en fait que c’est le lien, le fil conducteur,
les énergies ont absolument libre cours la nuit, font ce qu’ils veulent,
ils se libèrent, se déplacent sans aucune restriction, sans aucune limitation
comme dans Toy Story, la nuit, les jouets qui reprennent vie,
m’emportant, d’une part, sur le toboggan extravaguant des rêves, follement,
d’autre part, faisant passer dans ma chair,
pendant de courts moments, des torrents de volupté