#42442
bzo
Participant

J’essaye petit à petit de me débarrasser de ce contrôle et de cette envie de trop bien faire, ou de trop analyser

je ne peux que plussoyer,
la seule façon de contrôler, c’est en ne rien contrôlant,
oui, vraiment, il faut s’habituer juste à se laisser porter, à se laisser emporter,
ne faire attention à rien,
est-ce mieux que hier, moins bien? qu’importe,
tu es là dans l’instant, en tête à tête avec ton corps, c’est la seule chose qui compte,
dès que des choses s’éveillent en toi sérieusement, pour moi, c’est la seule façon de faire

chez moi, ma tête et mon corps ne font plus qu’une seule entité et le moi pensant en est exclu à peu près,
si je me mets à penser, je sens la liaison avec mon corps, être tranchée,
je ne suis plus avec lui, l’élan est rompu, il n’y a plus cette sensation d’être partout dans mon corps, avec lui,
dans ma jambe, dans mon bassin, dans mon sexe, ma prostate, mon genou,
non, je ne suis plus que dans ma tête, je suis retourné dans ma cellule,
la grande écoute, la grande communication, est tarie pour quelques instants,
l’autoroute de sensations, plus grand chose ne circule dessus,
cela avance au ralenti, chichement

bon j’ai de l’entraînement, cela reprend quasi instantanément
mais enfin, question, libre cours de mon désir,
c’est comme si on lui avait fait un accroche-pied,
il se relève immédiatement , il semble agile comme un caoutchouc pour cela
mais on a perdu quand même un peu de vitesse

Ce sui est nouveau, c’est que je commence à sentir une dépendance psychique, c’est à dire, dès que j’ai la possibilité de me retrouver seul, la seule chose qui me vient à l’esprit, c’est de retenter l’experience afin de d’avancer dans mon cheminement, des fois avec un peu de culpabilité, je ne sais trop pourquoi…

allons, allons, on ne parle pas d’héroïne ou d’alcool, ici
mais de se faire du bien, de s’explorer,
cela prend des allures quasi mystiques, une fois qu’on se prend au jeu,
cela peut nous entraîner bien au-delà d’un simple plaisir charnel,
on parle d’un épanouissement de tout notre être, d’éveiller le désir avec un grand D,
de vivre des moments inoubliables avec son corps

J’ai du mal à finir autrement en ce moment, bien que je sache (suivant les lectures d’ici) que l’idéal serait de ne pas éjaculer afin de dissocier les 2 types de plaisirs, le tout pour mieux progresser dans cette quête du plaisir prostatique.
Dois-je arrêter de terminer mes sessions de la sorte afin d’améliorer ma progression? ou dois-je continuer tant que je prends et découvre des plaisirs nouveaux peu importe soient-ils?

moi, je serai d’avis d’essayer de ne pas terminer comme cela, c’est sans doute dur au début
mais comme je l’ai maintes fois signalé dans mon fil,
si on applique les deux règles, pas un gramme de porno,
et aucun contact des mains avec les génitaux, c’est nettement plus facile ,
à essayer
car l’accumulation des énergies, déjà après une semaine,
cela permet d’atteindre des hauteurs de plus en plus splendides,
c’est automatique, chaque jour sans éjaculation, le lendemain c’est mieux, c’est plus intense, c’est plus riche