#42462
bzo
Participant

je bricole, je range, je trie, j’inspecte, je jette
mais à un rythme plutôt lent, pas très efficace, en fait,
dans la mesure où le plaisir à son mot à dire, à tout bout de champ,
dans mes gestes, mes mouvements, mes postures,
la façon dont je contracte le moindre de mes muscles,
je me laisse faire avec gourmandise

mon corps nu, me fait des appels tout le temps,
j’ai sans arrêt envie de le caresser, de le bouger langoureusement,
j’ai envie de sexe tout le temps pour le moment, de coït, de rut
et donc je me laisse faire par mon corps, sans rien retenir,
une lubricité de plus en plus puissante, est dans le moindre de mes gestes,
de mes mouvements, dans ma respiration, dans ma pensée, partout,
dans chaque objet qui m’entoure,
tout semble vouloir me baiser et semble vouloir que je le baise

une grosse partouze avec mon appartement et tout ce qu’il contient,
voilà ce qui est en l’air, voilà ce qui se profile,
voilà ce que me dit ma peau, ce que me dit mon sang,
cela démange dans mon sexe, dans mon anus, dans mes membres, dans mon torse,
mes tétons sont tellement électriques, je n’ose même pas les toucher,
sinon j’arrête complètement de travailler

ma bite a envie d’être raide et de s’enfoncer dans de la chair humide et bien glissante,
mon anus a envie d’être empli, a envie de va et vient bien frottant,
je me sens capable de divinement concilier les deux,
de satisfaire, en même temps, ces deux envies,
de prendre mon sexe raide, dressé vers le plafond
et puis de le courber dans l’invisible, de le diriger vers mon propre anus,
de l’y enfoncer, d’y faire des va et vient
mais à ce stade, mon anus, je pourrais tout autant l’appeler, mon vagin,
mon petit minou adoré, ma petite fente aux mille délices,
ma chatte infiniment pénétrable, fouillable, farfouillable, inspectable (mais uniquement pour moi),
mon petit volcan, ma lionne rugissante, ma diablesse de tous les sortilèges