#42495
bzo
Participant

passé une demie heure au lit,
comme c’était divin, oh comme je suis bien, comme je suis heureux et détendu,
totalement ressourcé, réconcilié dans toutes mes fibres,
je m’étais imposé comme contrainte, de ne pas du tout utiliser les mains,
donc j’avais les bras derrière la tête, au repos

j’avais donc juste le corps qui bougeait, les hanches qui dansaient un peu,
les contractions qui montaient
et puis les cuisses qui venaient jouer avec mes génitaux,
leur habituel jeu de frotti frotta, de pressi pressa

je basculais de temps à autre sur le côté langoureusement
mais je restais la plupart du temps sur le dos,
de temps à autre, assez régulièrement les cuisses s’écartaient
et alors j’avais droit au pilon des ondes prostatiques emmené par une contraction,
comme la sensation de pénétration était extraordinaire,
je bougeais les cuisses, gigotais le cul, contorsionnait le bassin
pour l’accueillir le mieux possible,
pour la sentir la plus optimalement remonter en moi,
frotter démoniaquement dans mes entrailles

oh comme c’était doux, comme c’était soyeux, par moments, en moi
et l’instant d’après, cela pouvait devenir tellement volcanique, tellement tellurique,
ces changements soudains, m’emportaient à chaque fois,
je décollais irrésistiblement

comme c’est bon, toute cette volupté dans les tuyaux,
on dirait du baume partout,
qui guérit toutes les plaies de la journée
tout en me faisant monter au plafond