#42542
bzo
Participant

mon corps nu est un aphrodisiaque redoutable,
il me suffit de l’effleurer, de l’entrevoir dans un miroir
ou même juste, de prendre conscience de sa présence,
pour qu’immédiatement, j’en ai des frissons le long de la colonne vertébrale

mes génitaux vibrent désormais quasi constamment,
comme un chat ronronnant doucement,
comme j’ai envie de les frotter, de les presser, avec mes cuisses,
de leur tenir compagnie, de jouer avec eux,
de sentir leurs ondes voluptueuses se répandre

et puis mon bassin, mes amis, ah mon bassin,
on dirait qu’il est rempli d’une sorte de nectar ineffable,
au repos, je sens sa présence bien sage mais tellement prête,
tellement prête à m’emplir d’ivresse,
dès que j’effectue un mouvement expressément des hanches,
cela se met à bouger, oh comme cela se met à bouger,
c’est une sorte de danse de vagues d’une douceur érotique, d’une lascivité,
cela dégage des ondes dans toutes les directions,
mon anus se met à picoter et à picoter encore,
cela s’enchaîne, les dominos tombent les uns après les autres,
j’ai envie d’y mettre un doigt ou deux, dans mon anus-vagin,
j’ai envie d’y touiller, d’y farfouiller,
même juste d’y laisser les doigts passivement
qui y auraient trouver leur nid douillet où séjourner,
juste les sentir en moi, leur masse, leur chaleur,
qui semblent comme des bâtons de dynamite de douceur,
explosant encore et encore, entre mes reins

et puis mes seins, oh mes amis, mes seins,
on dirait deux peaux de tambours extra-tendues,
je passe le doigt dessus, je le glisse dessus,
cela se met à vibrer, comme cela se met à vibrer,
j’ai l’impression de sentir ces vibrations jusqu’à dans mes os,
cela se répand jusqu’à dans mon âme

quand je chipote un téton, j’ai l’impression de me chipoter l’âme,
de faire du patinage artistique dessus,
des pirouettes, des sauts, des ronds

mon corps, mon cher complice, mon sexe, mon destrier,
mon trampoline de volupté,
vers de l’inconnu, vers de l’ineffable