#42906
bzo
Participant

comme il a y moyen d’exploiter, de faire durer, en mode yin,
l’orgasme éjaculatoire

chaque soir, je m’en fais un, pour l’instant, au lit,
cela dure une heure en moyenne,
j’en sors épuisé, comblé, ébloui, ébahi

la période préorgasmique qui dans une éjaculation classique,
dure quelques dizaines de secondes, tout au plus,
là, me dure au moins une demie heure,
durant laquelle je deviens de plus en plus dingue, délirant,
tout le corps en feu

et quand l’explosion arrive, elle est d’une puissante sans pareille,
c’est comme si mon corps était parcouru dans tous les sens,
de coups de bélier ondulant
qui fendent délicieusement ma chair,
je me mets à convulser, à trembler,
comme si ces coups me déformaient dans toutes les directions,
l’impression de ne plus être qu’un paquet de viande
dont les nerfs sont devenus fous, où le sang circule comme un fleuve déchaîné,
où des géants me donnent des coups de pied de plaisir
et des chevaux passent au galop,
piétinant tout mon intérieur de leurs sabots de soie

c’est juste sublime, comme toute la machinerie est devenue folle, déréglée,
comme mes sens me font vivre une tempête à la puissance apocalyptique,
après je reste étendu, reprenant mon souffle,
quel champ de bataille, je suis en sueur, les muscles se relâchent, se détendent,
c’est un cent mètres aux jeux olympiques, qui a duré quelques kilomètres de plus,
des ailes ont poussé dans le dos qui m’empêchaient de couper l’effort,
un volcan était mon ami
qui me murmurait son flot ardent à l’oreille
qui envahissait de sa brûlure délicieuse, mon cerveau