en mode yin,
vibrant donc totalement au féminin, pour l’instant,
les ondes prostatiques me font un pal magnifique
que mes entrailles,
sont prêtes à adorer, à révérer, sans la moindre restriction,
pour sentir se déployer en toute sa magnificence,
chaque sensation qui passe,
en déguster dans ma chair, la moindre nuance,
ne rien laisser passer de toute cette splendeur,
éveillée un moment
sentir frotter, sentir racler, à l’intérieur, en bas,
la masse compacte que semblent former les ondes prostatiques,
est une caresse tellement jouissive, tellement ineffable,
je me rends à elles, sans conditions, je me prosterne
elles semblent fusionner, en montant,
dégageant une sensation de solidité inébranlable, chaude et douce
qu’il fait tellement bon sentir bouger en soi,
remonter lentement, redescendre,
transpercer encore et encore ma chair, de leur chaleur dense, compacte,
si douce et en même temps, si rugueuse
cela se déchire ineffablement
et cela semble fondre, en même temps,
en quelque chose d’incroyablement soyeux et dense
qui coule sur place,
à la place où il y a une fraction de seconde,
il y avait encore mes tripes
ô prostate, j’aime tellement tes deux visages,
en mode yin, tu génères en moi un inlassable étalon
qui me fait sauter inlassablement comme son jouet, comme son bilboquet
mais en massage prostatique,
tu donnes accès à la toute puissance de l’océan,
aux courbes et arabesques de la multitude de ses vagues dansantes,
aux explosions de lumière illuminant soudainement la chair