finalement, j’évoque toujours ma prostate et mes génitaux,
qu’à travers leurs ondes,
le plaisir en mode yin, peut prendre vie, peut s’épanouir, en moi
mais ce ne sont peut-être plus du tout des ondes prostatiques, ni des ondes génitales
mais un plaisir énergétique que je vis, dans tout mon corps,
cela expliquerait aussi pourquoi, à quel point, il est différent,
du plaisir prostatique que j’ai vécu mes deux premières années,
à quel point aussi, les frottements sur mes bijoux de famille,
éveillent des sensations différentes de la masturbation, radicalement différentes
mais c’est là, juste une hypothèse, je vais juste, pour un temps, en tout cas,
juste entretenir, caresser, des hypothèses, plus aucune certitude
bien que tout cela, ne change rien , dans ma pratique,
ne remet rien en question,
ce que je vis, je le vis,
qu’un certain édifice théorique, derrière, s’écroule, soit balayé,
ne me cause pas spécialement problème, outre-mesure
car je parviens tout autant à éveiller le kaléidoscope des sensations,
de la volupté et de la jouissance, dans ma chair,
il n’attend que moi pour se mettre à tourner et encore à tourner,
je n’ai qu’à faire un petit signe,
juste passer le doigt sur ma peau
et déjà cela se met à tourbillonner délicieusement,
le carrousel de la volupté, de la jouissance
dont je suis l’unique passager, ravi, ébloui, comblé