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QCAnalBoy
Participant

Bonjour @Andraneros, @bzo et les autres!

Bon j’ai pris un peu de temps pour répondre, mais j’avais besoin de bien articuler mes idées! 🙂

Je suis doublement heureux de lire ton message d’hier. En premier lieu ta fidélité est une source de satisfaction pour nous après une bonne année sans message de ta part, mais surtout le sujet de ton message est un vrai bonheur pour moi.

J’étais plus discret dans la dernière année, car j’évoluais de mon côté, lentement, pas à pas. Aussi, je n’avais pas le sentiment de pouvoir bien articuler ce qui évoluait. Je devais surement prendre du recul et gagné un peu de vécu pour revenir en force. 😉

Tu étais déjà bien avancé dans ta progression vers l’orgasme prostatique après quelques mois d’expérience bien plus laborieux selon ce que je comprends. Je suis évidemment très curieux, tout comme nos lecteurs qui débutent ou ont du mal à vivre ce que tu vis, de savoir comment s’est passée la transition entre tes grosses vagues de plaisir / mini-Os de début 2021 et les orgasmes prostatiques pleinement assumés dont tu nous as donné la description hier.

Oui, je pense que j’ai beaucoup progressé. Je sens que j’ai pris de l’expérience à écouter mon corps, à percevoir les sensations. Je ne dis pas que j’ai des bons résultats à tous les coups, mais je crois que je sais maintenant cibler les moments où mon corps est réceptif. Avec ma vie chargée et intense, c’est un défi de me donner un contexte idéal pour profiter au maximum d’une séance d’Aneros. Le stress, la fatigue, le manque de temps, etc. Avec une famille très active, un horaire bien chargé, ce n’est pas facile de trouver un moment pour se détendre, de jouir et de gémir, avec tout le temps que ça demande! Quand les occasions se présentent, on saute dessus! Avec le temps, j’apprends à préparer mon état d’esprit pour atteindre l’orgasme prostatique. J’essaie de cibler les moments où mon corps offre une belle énergie sexuelle. Par exemple, si mes séances sont tard le soir, je suis fatigué, les enfants sont couchés et je ne peux pas faire de bruit, je n’ai pas de bon résultats. Quand je sens que mon corps est excité, plein d’énergie, que je suis seul à la maison, que mon anus chatouille d’excitation, mes sessions d’Aneros sont parfaites! Je jouis!

Pour ma part, le succès vient du fait que je comprends mieux mon corps et du contexte dont il a besoin pour jouir.

Je ne crois pas avoir atteint le Super-O, du moins pas de la manière que certains le décrivent. C’est relatif à chaque individus je suppose. Pendant mes orgasmes prostatiques, je deviens un peu en transe, enfoui dans mes sensations et émotions, à l’intérieur. J’ai de puissants orgasmes prostatiques et je suis parfaitement heureux avec ça, même si ça ne devient pas démesuré. Je crois @BZO disait un jour, il faut surtout se laisser aller, dans le moment présent. Je crois qu’il a parfaitement raison. J’ai commencé à avoir des résultats quand j’ai vraiment pris le temps de savourer les sensations, juste être attentif aux sensations de mon corps. Qui sait… le Super-O va peut-être me surprendre un jour.
Pour moi, une séance d’Aneros c’est une occasion de vivre une expérience sexuelle intime, un moment solitaire, un cadeau pour moi-même. C’est une expérience physique et émotionnelle.

La jouissance que procurent tes orgasmes péniens a-t-elle suivi une évolution équivalente ?

Oui certainement. C’est difficile à expliquer, mais je crois que ce sont mes orgasmes en général qui ont atteint un niveau supérieur. Que ça soit par la stimulation de mon pénis, ma prostate ou mon anus (ou une combinaison des trois), je sens que mon corps me donne plus de jouissance, des orgasmes plus puissants.
Pour l’orgasme pénien, ma prostate est bien éveillée et je suis davantage conscient de toutes les sensations pendant l’éjaculation. Je note aussi un changement par rapport à mes réactions. Je gémis très fort, j’extériorise mon ressenti. Avec ma conjointe, quand j’éjacule dans son vagin ou sur son corps, je ne me gêne plus à partager l’intensité de mes orgasmes.

Comment ta femme a-t-elle évolué de son côté ? Plus précisément a-t-elle poursuivi sa découverte de la stimulation anale qui paraissait prometteuse ? A-t-elle eu l’envie de développer sa capacité à vivre des orgasmes inspirée par ta transformation ? Ton développement sexuel, peut-être accompagné par celui de ta femme, a-t-il modifié vos jeux érotiques ?

Ma conjointe et moi avions tenté quelques stimulations anales. Cependant, elle m’a partagé qu’elle n’éprouvait pas le même plaisir que moi. Je comprends simplement qu’elle n’a pas le désir d’explorer ce volet. Je crois que notre vie sexuelle la comble bien. Par contre, ce qui a changé (et qui évolue encore au fil des jours) c’est que mon plaisir anal est beaucoup plus assumé dans notre couple, il prend pleinement sa place dans nos pratiques sexuelles. Elle devient une complice de ce plaisir. Je pense qu’elle s’étonne encore de me voir jouir aussi intensément, de la façon que mon corps se crispe de plaisir et la puissance de mes gémissements.

Bien qu’elle ne soit pas tant engagée dans une démarche plus exploratoire (je crois qu’elle n’en sent pas tant le besoin), je constante qu’elle a du plaisir a être complice à ma transformation. Elle aborde notre vie sexuelle avec beaucoup plus d’ouverture. Je crois que c’est grâce au dialogue que nous avons, c’est la clé.

Dans nos jeux érotiques, nous avons surtout ajouté la pénétration anale (moi qui se fait pénétrer). Ma prostate en profite aussi, mais c’est surtout des caresses de mon anus et de l’utilisation de jouets. J’utilise un peu l’Aneros, pendant qu’on fait l’amour, mais ce n’est pas du tout comme une séance en solo. C’est vraiment pour bonifier mes orgasmes. L’Aneros est un jouet assez dur et je trouve qu’il pèse fort sur la prostate (un peu trop) avec des mouvements vigoureux de mes hanches pendant que je pénètre ma conjointe. Je crois que les muscles de mon anus/rectum sont très puissants, quand j’éjacule avec l’Aneros, dans certaines positions, c’est trop de pression sur ma prostate. Ma conjointe me disait d’ailleurs que mon anus serre très fort pendant l’orgasme. Elle me disait en blague : « Tu vas me casser le doigt avec ton anus! 🙂 ». Bref, je trouve que l’Aneros se savoure surtout dans la délicatesse.

J’ai quand même le désir de vivre une séance d’Aneros avec ma conjointe, sans pénétration. dans l’idée qu’elle m’accompagne dans l’orgasme prostatique. Je l’imagine à côté de moi, avec des caresses douces, des baisers, sans toucher mon pénis, sentir l’odeur de sa vulve, toucher ses seins… Je veux lui faire vivre mes orgasmes prostatiques. J’aimerais qu’elle vive cette expérience avec moi, dans une forme de masturbation mutuelle.

Malgré le fait que ma vie sexuelle s’enrichisse beaucoup avec ma conjointe, j’ai encore mon petit jardin secret. J’aime la pénétration anale, sentir mon anus étiré par un godemichet de bonne taille. C’est peut-être le seul jouet que j’ai encore de caché, dans le tiroir secret de la gêne. Je ne suis pas encore prêt à lui montrer cet énorme pénis mauve en caoutchouc, de lui dire que j’aime les jouets de cette taille. Mais bon, mon objectif est de lui avouer et d’introduire cette pratique dans notre couple. J’ai vraiment un fantasme qu’elle me pénètre avec un gode-ceinture, qu’elle me fasse l’amour, de me faire prendre et de me sentir pénétré. Mais bon, je crois que je vais y arriver, mais je nous laisse le temps d’évoluer, pas à pas, sans rien brusquer.

La découverte de la jouissance prostatique a profondément modifié ma sexualité. L’exemple de ma transformation a encouragé ma femme à suivre une voie de même nature. Nos ébats sexuels sont beaucoup plus riches, beaucoup plus satisfaisants et beaucoup plus fréquents qu’ils ne l’ont jamais été précédemment

Je suis vraiment content pour toi, c’est une belle richesse! Même si ma démarche a d’énorme effets positifs sur la sexualité de mon couple, je n’ai pas atteint ton niveau de symbiose sexuelle. Malgré tout, tout évolue de jour en jour. Je trouve que ta relation est inspirante elle me motive à continuer à m’investir dans cette voie.

Au début de ta démarche, avec la découverte du plaisir prostatique, comment as-tu géré tout ça avec ta femme?
Était-elle très ouverte sur le sujet?
Comment a t-elle réagi?
Elle a posé beaucoup de question?
Est-ce que ta démarche vous a amené à explorer d’autres facettes de votre sexualité?

Toute ma démarche avec l’Aneros et mon plaisir anal, ça fait partie de ma vie sexuelle qui s’épanouit dans ma relation de couple et dans la masturbation en solitaire. C’est un état d’équilibre assumé. Tout est parfaitement complémentaire. J’adore me masturber, sous toutes ses formes. J’aime sentir ma prostate exploser de plaisir, mon anus se contracter, mon pénis durcir entre mes mains. J’adore sentir le sperme chaud jaillir de mon pénis et éclabousser partout sur mon , sur mon visage. Ma conjointe le sait et c’est parfait comme ça. C’est mon moment à moi, un plaisir égoïste qui essentiel pour moi. C’est même un élément qui donne de la robustesse à mon couple.

Avec ma prostate, j’apprivoise un plaisir différent, une relation différente avec mon corps. Je me reconnais beaucoup dans les propos de @BZO. C’est ma féminité qui s’exprime par ma prostate, par mon corps. Tout ça évolue à travers mon hétérosexualité, ouverte et enrichissante. Je crois sincèrement que la féminité chez l’homme est un pouvoir à découvrir, à apprivoiser, que ce n’est pas une menace à la virilité, mais bien une force complémentaire. Je trouve que c’est beau et enrichissant.

Je trouve aussi que ces formes de plaisirs se manifestent davantage dans les médias. Malgré tout, je n’ai pas encore eu l’occasion (et le courage) d’en parler avec des amis. Je ne suis pas certain de leurs réactions. J’ai peur d’être jugé. Encore du chemin à faire. Heureusement vous êtes là!

Petit sujet parallèle : Je suis aussi un grand fan du String masculin. J’adore sentir le bout de tissu entre mes fesses, caressant mon anus du même coup. Je me sens coquin. Mais bon, c’est aussi encore un tabou, je souhaite que ça se démocratise, que les normes sociales évolues encore. Pour l’instant juste ma conjointe est au courant. Quand pourrai-je me changer dans un vestiaire, porter mon string sans me sentir jugé? De me pencher et ne pas me soucier que l’on voit mon string dépasser de mes pantalons. Dois-je m’assumer et faire face au jugement des autres, de subir les dires des autres, affecté ma réputation dans mon milieu…? Je ne sais pas si je suis assez courageux pour défié l’opinion des autres et amener d’autres hommes à s’afficher… enfin, un enjeu différent.

J’apprécie grandement échanger avec vous, me confier.

Vous me faites du bien.