la douceur de la jouissance, dans ma chair,
quelle caresse,
si cela pouvait ne jamais s’arrêter,
peut-être la mort, c’est cela
on en aurait tellement envie,
le paradis de l’athée,
c ‘est la fonte de toute la chair,
dans une jouissance éternelle
mais ce serait trop beau,
l’athée a été ivre, un instant,
un instant, il a rêvé,
dans un moment de jouissance
cela se passe, quelque part,
entre mon anus et mon sexe,
c’est comme si un ascenseur, y naissait, instantanément,
avec son moteur, déjà en action, sa cage frémissante,
cherchant inlassablement à monter
il est là entre mon anus et mon sexe
et il n’arrête pas de pousser vers le haut,
j’ai cherché le bouton, à un moment donné et j’ai appuyé dessus,
il a du rester coincé
dans sa cage, toute ma viande, mon sang, mes nerfs et mes tripes,
elles débordent de partout de la plateforme
elles pendouillent dans le vide,
s’étirent, s’enroulent, tournoient
c’est de plus en plus sanguinolant
et de plus en plus frémissant,
là dedans,
ça gargouille
et cela monte dans un grand rire,
céleste odeurs corporelles de toutes sortes