Bonjour à tous !
Merci à vous de participer à mon fil. Je ne vous remercierai jamais assez, vous m’apporter le soutien dont j’ai besoin pour ne pas abandonner et chacune de vos remarques ou interventions m’aident à progresser, à corriger ma façon de penser pour aller dans la bonne direction. C’est dingue, j’ai une espèce de sensation dans la poitrine que la jouissance approche, qu’elle est à portée, qu’elle m’appelle, que je m’en approche. C’est peut-être mytho mais j’aime à croire qu’au contraire, c’est un processus dans mon corps qui s’éveille, comme si mon corps me suppliait de jouir. C’est même terrible parce qu’en écrivant ces quelques lignes, je sens une boule qui descend et je rentre en érection. Il faut même que je me fasse violence pour ne pas foncer dans la chambre insérer le masseur. Je m’accorde du repos une journée entre les séances pour laisser ma prostate récupérer, il ne s’agit pas de provoquer une inflammation mais mon désir monte et rien que ça, c’est jouissif.
@bzo, j’ai plaisir à te lire. Tu es lettré et tu as une belle plume. Tes métaphores me parlent parce que tu mets des mots sur ce que l’on ressent. Cela me rassure parce que je me dis que je ne suis pas seul, vous avez ressenti cela aussi à vos débuts ou peut-être encore parfois et ça signifie que je ne suis pas si différent, que je suis sur le bon chemin. J’ai bien compris l’image de l’effet papillon. C’est tout à fait ça, je l’ai intégré. Mon ennemi c’est l’impatience. Et je fais un gros travail pour chasser les idées noires qui peuvent traverser ma tête pendant les séances, la méditation sur le lâcher prise m’aide bien. Avoir quelqu’un qui vous guide sur un fond musical doux permet de se focaliser sur la voix et de ne pas penser négativement. Je pense que ce n’est qu’un passage et l’idée est de faire des séances sans bruits, juste la respiration et son corps mais pour l’instant, je sens que je progresse à grands pas grâce à cette technique, donc je suis mon instinct : j’expérimente.
En fait, si j’ai bien compris, lorsqu’on fait les séances, il faut arriver à rentrer dans une bulle : laisser en dehors ses complexes, ses soucis, tous les éléments extérieurs qui peuvent briser la lente ascension du plaisir en un claquement de doigt. Il faut s’aimer, de façon totalement égoïste, je dirais même à la limite de l’insolence mais sans jamais culpabiliser. Je me fais l’amour à moi-même et j’ai le droit de prendre ce plaisir. C’est un contrat moral avec mon corps et personne ne peut se permettre de me juger. Il me semble que c’est ça la bonne approche, en tout cas, j’essaie de m’en convaincre.
@sensual, merci pour tes conseils, je les relis précieusement. Ta dernière remarque me fait rêver : arriver à avoir des orgasmes prostatique à la demande, quel pied ! Mais j’imagine bien que l’on doit en vouloir toujours plus, encore et encore et différemment. Une quête du bonheur éternelle en quelque sorte. Ça me va. Comme toi, j’ai plusieurs masseurs et je fais tourner à chaque séance. Je me demande d’ailleurs lequel va m’emmener au ciel le premier ! Comme je n’arrive pas trop à situer ma prostate, je doute sur lequel est le plus efficace : le hélix est la référence, il est profilé pour déclencher des sensations subtiles, j’aurais tendance à dire en ce moment que ce dois être lui le plus efficace mais j’ai parfois l’impression qu’il ne me remplit pas assez. Le progasm jr est un peu plus trapu, j’ai de bonnes sensations avec, il a des atouts avec ses formes arrondis. Le vice 2 est quand à lui maouss costo mais je me demande alors si justement il n’est pas trop gros et qu’il n’écrase pas les sensations. En tout cas, je n’utilise jamais les vibrations, je n’apprécie pas. J’ai hésité à prendre le progasm pour avoir un gros masseur mais comme j’ai déjà le vice, j’ai peur qu’il soit équivalent et puis, un gros masseur est il mieux qu’un fin ? Je n’ai pas la réponse pour l’instant. Qu’en pensez-vous ?
@modeyin, tu as parfaitement raison, il faut se mettre dans cet état d’esprit. Se faire l’amour, sans retenue, sans arrière pensée, sans jugement de ce que l’on est en train de faire et de ce que pourrait penser les autres ou la famille (un cauchemar!). Je pense que lorsqu’on est capable de se mettre dans cet état d’esprit sans laisser la place au moindre doute, on est sur le bon chemin. C’est une pratique en fait très psychologique, c’est pour ça que je creuse la piste de la méditation, l’éveil de la kundalini et autre pour arriver à ce lâcher prise nécessaire. Peut-être que certains ne comprennent pas pourquoi je fais ça mais moi j’en ai besoin pour vaincre mes réticences, même inconscientes.
Je finis par me poser une question tout de même : n’ai-je pas peur de jouir ? Je m’imagine un tel orgasme, une telle vague qui m’emporte sans que je ne puisse plus rien maîtriser que je finis par me demander si inconsciemment toujours (ah la la l’inconscient chez moi, c’est quelque chose!) je me refuse pas au plaisir de peur de ne pas savoir jusqu’ou il va m’emporter, voire provoquer un forme de douleur (c’est con hein ?). Méfiance, il faut là aussi que j’accepte le plaisir non pas comme un risque mais comme un vrai bonheur qui va m’apporter ce bien-être dont j’ai tant besoin.
Je m’arrête là parce que je pourrais en parler des heures tant c’est passionnant et que c’est riche de pouvoir échanger avec vous, ce que l’on ne peut malheureusement pas faire lorsqu’on a notre armure dans la vie de tous les jours mais je ne veux pas vous saouler. Demain matin, je serai dans ma bulle, chambre chauffée, lumière tamisée, fond musical, vice2 dans l’anus, tout est prêt pour un décollage vers le bonheur. En tout cas, à minima une bonne séance en perspective ; je sais, je sais, ne rien en attendre de peur de se bloquer. Que voulez-vous, on ne se refait pas….