mon sexe se durcit progressivement,
je le sens entre mes cuisses qui monte par paliers,
il redresse la tête puis se recourbe dans la foulée,
le gland semble trop lourd, pour l’instant encore,
pour la hampe, encore mal assurée,
plus molle que raide,
épaissie un peu, au mieux, disons
mais la consistance vient peu à peu
et le voilà qui se dresse plus en plus à la verticale
ma chère petite tour de Pise personnelle,
point d’attraction de toutes les touristes du monde,
hum, j’exagère un peu, là…
il y en aurait quelques unes, déjà, béates d’admiration, devant,
l’entrejambe tout humide de le contempler,
si splendidement se dressant devant elles,
majestueux, tentateur,
avec une envie irrésistible de grimper dessus,
ce serait déjà pas mal
mon sexe se dresse donc,
sous l’effet d’un flux intense d’ondes prostatiques
qui le chatouillent de l’intérieur,
c’est le pont d’Avignon , dedans, pour l’instant,
on y danse, on y danse, joyeusement
je suis le cul contre le bord de la table,
dans une de mes positions favorites,
aves les hanches comme basculées vers l’avant,
les cuisses fort écartées,
m’offrant des angles d’attaque pour les contractions, totalement inédits
elles montent l’une après l’autre,
semblant comme empoigner dans une main , ma prostate,
la presser sans relâche comme un citron
pour en extraire le jus,
et elle aime cela, la coquine
en retour, j’ai un flot abondant d’ondes
que je parviens dans cette position si particulière
à rediriger quasi exclusivement vers mon sexe
qui lui aussi, aime tellement cela,
tous ces titillements,
comme une colonne de douces et frémissantes fourmis
qui fondent en cours de route
rien à jeter là-dedans, dans cet afflux de sang
que j’ai toujours dans cette position,
de la raideur à l’air libre, sans risque d’éjaculation,
plaisir délicieusement ambigu, aussi
je me sens terriblement mâle,
d’avoir mon sexe qui se dresse de plus en plus,
de le sentir, de plus en plus dur
mais en même temps, je balance mes hanches,
avec une telle langueur et une telle lascivité,
pas très masculine comme houle,
pas du tout même
j’adore tellement ce genre de contraste,
me sentir ainsi, en même temps,
femelle en chaleur jusqu’aux bouts des ongles
et puis avec le braquemart dressé, comme vibrant,
avec la très mâle envie de l’enfouir,
dans le premier orifice qui se présente
j’ai envie d’aller fouiller avec un doigt ou deux,
derrière, dans ma petite crevasse
mais je dois me retenir,
une sensibilité dans l’orifice chéri,
me fait craindre un début d’hémoiroide,
je dois laisser tranquille tout cela pour quelques jours,
je devrais lubrifier plus durant mes doigtages ,
je crois que cela joue, à un effet néfaste