je sors d’une autre superbe séance au lit,
un peu plus d’une heure,
que de soie remuée, encore
j’ai encore dans les oreilles,
les longues et douces plaintes, dans mes gémissements,
elles sont tellement caressantes
mais ça sort comme cela,
c’est le reflet de toute cette soie qui bouge en moi
mes seins attiraient mes doigts irrésistiblement, par moments,
comme c’est bon de poser les mains dessus
et de commencer à les bouger,
ma peau s’enflamme tellement à leur contact,
j’ai la sensation de caresser deux globes bien bombés
et puis leurs pointes sont si sensibles,
comme j’aime les accrocher, négligemment, au passage,
puis passer et repasser dessus,
je les titille, je les frotte, je les racle,
je les pince même un peu
mais d’une manière générale, j’utilisé beaucoup moins les mains,
ce sont comme cela de brusques flambées
où d’ailleurs je me mets automatiquement en mode , 100% prostatique,
cuisses écartées, donc,
rien que des contractions, en bas,
la sensation de pénétration ainsi
et de me faire l’amour avec ardeur, avec passion,
est absolument divine
alors que quand je referme les cuisses,
que je les laisse jouer avec mes génitaux,
les bras redeviennent passifs,
je sens beaucoup mieux tous mes gestes, tous mes mouvements, toutes mes positions
pour reprendre une expression que j’ai pas mal utilisée, ces derniers temps,
je sculpte les sensations en bougeant, en changeant de posture
et puis je sens tellement le yin,
c’est une caresse tellement généralisée de tout mon intérieur,
comme une mer de soie qui danse en moi
j’ondule, encore et encore, je deviens capiteux,
tout en courbes dansantes, en arabesques lancinantes,
je suis en mode full liane lascive
la jouissance me vient,
presque sans que je m’en rende compte,
je glisse dedans comme emporté tout en douceur par un tapis roulant
je semble presque léviter, à présent, dans ma chair,
ballotté à gauche, à droite, au gré de mes mouvements,
léger, incroyablement léger,
avec partout, toujours, toute cette mer de soie qui remue en moi
qui me caresse de tous les côtés