par moments, j’ai la sensation que mon sexe va exploser
tellement il est empli d’ondes prostatiques, se ruant n’importe comment, dedans,
tournant, un instant, follement, comme des poissons dans une nasse
c’est comme si la tuyauterie, soudainement, était devenue trop exiguë
pour le flux qui cherche à y passer,
ou encore, comme un sous-marin qui est descendu trop profond,
la pression est devenue trop grande,
l’eau entre de toutes parts,
les parois se désolidarisent, se disloquent, les rivets cèdent
mon sexe semble se disloquer, se fissurer
la pression des ondes prostatiques est devenu trop grande
mais c’est de l’ineffable sous haute pression qui cherche à s’évader par toutes les jointures,
je n’en finis pas de soupirer, de râler, tellement c’est délicieux,
cette sensation de fissuration soyeuse, de fourmillement
les muscles de mon périnée, sont tendus à l’extrême,
déviant sans discontinuité, à chaque contraction,
la course des ondes vers mon pénis,
alors que normalement, elles foncent vers le haut,
le local de chair mollassonne, n’est pas sur leur trajectoire habituelle,
elles sont plutôt habituées aux grands espaces,
là, il y a collisions et culbutes, en série, à haute vitesse,
cela me fait des picotements tellement délicieux,
mon sexe s’en lève lentement
je voudrais bien m’enfoncer aussi un doigt dans l’anus,
jouer un peu dedans
mais avec l’hémorroïde qui y sévit pour l’instant,
je ne peux qu’effleurer la crevasse, l’enfoncer très légèrement, rester à l’entrée,
laisser le temps à la sale bête de se calmer,
de retourner se coucher dans sa caverne,
pour que je puisse à nouveau y laisser errer sans restrictions,
mes petits lutins fouineurs, mes petits lutins plongeurs , à la curiosité insatiable,
mes bouts de doigt