#43664
bzo
Participant

ma langue joue au jeu du chat et à la souris,

avec ton clitoris,

le voilà qui apparait d’entre les plis,

qui disparait,

qui réapparait

 

sur ton pré humide, ton pré charmant, ton pré fleuri,

mes doigts, mon nez et ma langue s’affairent,

c’et toujours le printemps par ici,

la chair y dégage des odeurs de tourbe riche, fertile

 

tes râles de plaisir,

comme des nuées d’oiseaux,

s’envolent,

s’éparpillent dans notre ciel, commun pour l’instant,

volètent inlassablement autour de mes oreilles,

comme j’aime ta voix,

la douceur de tes gémissements

 

tes entrailles, chantent, dansent,

font des entrechats entre mes reins,

dans ma queue dressée, dans mes veines,

dans mes os, dans mes muscles

 

mon désir surgit comme un dragon gentil,

de toutes parts en moi

qui a envie de te recouvrir de ses flammes

pour que le bûcher sur lequel, tu brûles, pour l’instant,

te consume toujours  plus