#43710
pascal44
Participant

Aussi peux tu nous dire si ta pratique change entre une séance A-less et une séance avec masseur ? Est ce que dans un cas tu vas faire plus de contraction ? Te concentres tu sur les mêmes muscles ?

Dans ma pratique, c’est identique sur le fond et sur la manière de faire… mais c’est un peu différent dans le détail.

En effet, sans la stimulation directe du masseur les sensations du plaisir sont au départ beaucoup moins intenses.

Du fait de leur moindre intensité initiale, ces premières sensations de plaisir peuvent être beaucoup plus facilement étouffées par des pensées perturbatrices, qui peuvent provenir, soit de trop d’attente, de trop d’impatience, ou au contraire de trop de peur de les étouffer, ou encore de trop d’indifférence, lorsque le plaisir n’est pas encore suffisamment présent.

Sans le masseur, il faut donc être encore plus confiant dans la capacité de notre corps à trouver de lui-même son chemin dans cette nature inconnue.

Pour ma pratique, il y a aussi une autre différence.

  • Avec le masseur, les premières contractions sont des contractions anales. Ces contractions ont pour effet de pousser le masseur et de venir le presser de manière plus ou moins importante sur la prostate, qui elle-même se sensibilise progressivement, pour venir faire ensuite se contracter toute la région correspondante du périnée.
  • Sans le masseur, les premières sensations et les premières contractions sont directement situées dans la zone périnéale de la prostate, à la fois en externe sur le périnée qui s’enfonce au cours des spasmes, et à la fois en interne autour de la prostate qui semble enserrée dans un fin faisceau musculaire. Autant les contractions anales correspondent à des muscles que nous “connaissons” bien et qui correspondent à des muscles que nous savons contracter volontairement si nécessaire, autant les contractions autour de la prostate correspondent à des muscles dont nous connaissons beaucoup moins bien les sensations, et qu’il est beaucoup plus difficile de “trouver et de situer” par le toucher de la pensée (en tous cas pour moi !). Une fois que le chemin de ce premier “toucher mental” est débroussaillé, le plaisir est le meilleur guide pour aller plus loin à chaque essai qui est mené.