Tu écris :
je n’ai pas vu de post dédié à ce sujet.
C’est bien vu.
Comme tu l’analyses très bien la pratique avec masseur est soumise à des contraintes matérielles qui limitent les circonstances pour s’y adonner. Quand on débute on dépend totalement, sauf exception, de l’utilisation du masseur pour stimuler la zone prostatique. On a aussi très souvent besoin d’apprendre à de détendre, à se mettre dans un état de quasi méditation qui conduit à s’isoler, à s’allonger, à se mettre à l’abri de toutes les sollicitations de la vie quotidienne. Ajoute à cela qu’une partie des hommes qui se lancent dans la découverte du plaisir prostatique le font sans en avoir parlé à leur entourage, dans une forme de clandestinité. Ce sont autant de raisons qui expliquent la situation que tu constates.
Avec la pratique sans masseur, l’avantage est de pouvoir pratiquer à peu près n’importe où
C’est l’un des avantages de cette manière de pratiquer. Il y en a d’autre :
• Un que tu mentionnes dans un message précédent qui consiste à faire des micro sessions tout au long de la journée,
• Un autre qui est de vivre la satisfaction que peut apporter une situation de transgression.
Mais peut-être est-il possible d’aboutir ainsi à un orgasme complet, sans aucune manifestation extérieure ?
C’est possible. Cette forme d’orgasme que tu décris ainsi est mentionnée sur les forums spécialisés et le Wiki Aneros, c’est le fameux
calm seas of orgasm : A metaphor to describe where one is in a state of ongoing non-ejaculatory orgasms yet very relaxed at the same time, avoiding the usual muscular tension typically involved in high intensity arousal. Rather than vocalizing, thrusting, contracting or convulsing towards the orgasms, one gently keeps all muscles relaxed, letting the pleasure freely flow as if breathing it in and allowing the orgasms to come to you.
Traduction
Mers calmes de l’orgasme : une image pour décrire une situation dans laquelle on est dans un état d’orgasmes continus sans éjaculation, tout en restant en même temps parfaitement détendu, sans la tension musculaire habituelle typiquement associée à une excitation très élevée. Plutôt que de gémir, de pousser, de se contracter ou de convulser quand l’orgasme approche, on maintient en douceur tous ses muscles détendus, en laissant le plaisir couler librement comme si on le respirait et en laissant l’orgasme venir à soi.
Fin de traduction
C’est mon expérience ultime de l’orgasme, celle qui me fait dire non pas « J’ai un orgasme », non pas « Je vis un orgasme » mais « Je suis mon orgasme ». Cela dit je ne pense pas, en me basant sur mon expérience, que cette forme particulière d’orgasme soit compatible avec la participation à une réunion de travail dans la mesure où elle m’emmène complètement hors du monde matériel… Çà ne me gêne pas trop en tant que retraité !
Sans aller jusqu’à la pleine intensité d’une jouissance qui dissout la conscience, on peut vivre des orgasmes prostatiques partiels en prenant soin d’activer un interrupteur dès que le plaisir commence à monter. On peut créer ainsi une forme de frustration orgasmique susceptible de faire apparaître une excitation permanente…
Pour répondre à la question implicite du sujet
Initialement toutes mes sessions se déroulaient dans ma chambre, dans mon lit, en journée puis la nuit (au sens large du soir au matin entre des périodes de sommeil bien appréciées). C’était la phase d’apprentissage (difficile) suivie par celle des premiers « succès » et celle de la consolidation.
Depuis cette phase le développement de ma capacité à vivre des orgasmes sans masseur me permet de pratiquer ailleurs mais l’essentiel de mes sessions et la totalité de mes meilleurs orgasmes se font toujours dans mon lit. A l’extérieur ce sont ce que j’appelle des micro sessions. Force de l’habitude ou manque d’imagination ?