mon sexe,
si patient, en mode yin,
si généreux en ondes
avec le degré d’excitabilité
qui est le mien,
après largement, plus d’un mois,
sans éjaculation
il suffirait que mes doigts
entrent un peu en contact, avec,
bougent un peu dessus
pour que la brève explosion, arrive ,
ait lieu dans mes entrailles,
suivi de ses quelques petits jets
et coulées laiteuses
mais avec les cuisses,
je peux cajoler, presser,
effleurer, frotter, sans relâche,
pendant de longues périodes
des heures de râles, de gémissements,
le bassin, empli de volupté, de jouissance,
oh, rien que d’y penser,
j’en suis déjà tout chose
et j’en ai des frissons, partout
mes hanches se mettent à onduler,
mes mains se posent sur la peau
et s’en vont en balade
comme cela monte irrésistiblement de partout,
je suis une vraie passoire à plaisir,
oh comme je suis excité ce matin,
en écrivant ces mots,
je me rends compte que mon sexe coule
comme un petit robinet,
il lâche du liquide sans cesse,
je vais en chercher un peu, avec un doigt,
le porte à ma bouche
par la fenêtre,
je vois que le soleil
brille déjà généreusement,
en moi, des rayons dardaient déjà,
avant même que j’ai ouvert les rideaux,
encore de merveilleux moments,
avec la complicité de ma chair,
en perspective,
tout le long de la journée
béni soit le désir,
béni soit le plaisir
béni soit la chair,
béni soit la volupté,
béni soit la jouissance,
amen