#43865
bzo
Participant

j’ai connu quelques longs orgasmes, hier, debout,

des moments dansants, je dirai, et très vocaux,

j’étais le cul appuyé, assis même un peu, sur le bord du bureau,

là, je m’activais

 

tantôt mixant des ondes prostatiques et des ondes génitales,

tantôt uniquement avec les premières, les cuisses bien écartées,

mes hanches bougeaient vraiment beaucoup,

un rut splendide

 

la mitraillette lourde des contractions,

faisait feu délicieusement en moi,

atteignais à chaque fois sa cible,

je jouissais en rafale, sans discontinuité,

oh comme c’est bon,

toute cette chair incandescente, en roue libre

 

c’était splendide,

je crois qu’hors du lit,

je n’avais encore jamais connu, encore, d’aussi longs et aussi puissants orgasmes,

j’utilise d’ailleurs, rarement le terme, d’orgasme, plutôt celui de jouissance,

qui correspond mieux à ce que je vis, en général,

mais hier soir,

ce n’étais pas le cas, cela explosait, cela déferlait en moi,

j’étais en mode tsunami,

tout mon corps dansait, ondulait,

en mode liane lascive, en mode liane en furie

et mon cul était déchaîné, bondissait de tous les côtés

 

c’était une chevauchée tellement débridée,

le yin était en feu, le yin était paré de ses habits de fête,

cent millions de couleurs défilaient en moi,

sa robe de soie voltigeait de tous les côtés, dans ma chair,

elle  n’était plus qu’un kaléidoscope

où les sensations tournaient follement

et mes cris emplissaient la pièce,

le monde semblait jouir avec moi,

le monde semblait jouir en moi