cela fait plaisir d’avoir de tes nouvelles
et que tu t’amuses toujours autant
je vois tellement de similitudes dans ce que tu décris,
le plaisir aussi naturel que de respirer,
il nous accompagne constamment
car en mode yin, nous devenons le complice de notre corps
et un dialogue constant s’établit
dont le résultat
est cette communion voluptueuse de tous les instants
qu’on vit avec lui
et puis c’est un tellement immense continent en nous,
proportionnellement,
nous n’avons fait que quelques pas dessus,
tellement de chose encore à découvrir, à explorer,
comme c’est bon d’être sur un pareil banc d’école, avec sa chair
dans l’intimité, côte à côte,
banc d’école
qui est en même temps, un bac à sable retentissant de cris joyeux,
l’apprentissage est un incessant jeu,
à partir du moment où l’on a la bonne approche,
le désir pourtant, est une chose très très sérieuse
mais qui exige de la légèreté, du détachement ,
une capacité à s’effacer totalement
pour ne laisser parler que le désir,
le plus librement possible