le monde qui m’entoure, veut aussi participer aux ébats,
pour qu’il puisse le faire,
il faut que je garde les yeux, bien ouverts,
j’ai de la capacité de transport par le regard,
une capacité de téléportation d’ondes,
ainsi, l’armoire, la table, les chaises, acquiert de la puissance de pénétration
et je les sens venir pondre en moi
c’est au moment des contractions, qu’elles en profitent,
pour aller et venir en moi,
je sens la chaise, je sens l’armoire,
je les sens envoyer une part d’elles, en moi,
de l’onde bien raide, de l’onde bien dressée,
de l’onde qui aime titiller les entrailles
toute la masculinité du monde qui m’entoure, s’est révélée, à moi,
est venue participer à la fête dans ma chair,
moi, dans ces instants, qui suis tout réceptacle sensible, ouvert,
prêt à m’imbiber , prêt à m’imprégner, prêt à l’incandescence
cela a fait feu de toutes parts, en moi,
cela a fait feu aussi, toutes parts, de l’extérieur,
j’ai senti l’armoire, la chaise, le lit, la bibliothèque, les livres,
tous venir participer au tirage de coup , en moi
et comme j’ai aimé cela
il y a eu un moment, où par mon oeil
je les ai senti commencer à essayer d’entrer,
les objets de la chambre, jusque là, inertes,
se sont mis en mouvement,
sont venus vers moi,
profitant de mon état d’excitation avancée,
pour venir participer à la fête
une chance de partouze, ce n’est pas tous les jours,
les gens d’habitude, sont si restrictifs, restent entre eux,
entre chairs enflammées, incandescentes
mais moi, je suis tout ouvert, tout accueillant, pour toutes les formes d’énergies,
d’où qu’elles viennent,
j’aimerai une fois pratiquer dans la forêt,
cela pourrait être grandiose, avec tous les grands arbres autour de moi,
avec le ciel, le soleil, le vent
hé hé, ils doivent se dire, qu’est-ce qu’il a fumé de bon matin
ou a-t-il bu,
non, non, rien de tout cela,
enfin si, je suis ivre d’ondes, ma chair est en ébullition,
ma chair me fait délirer, me fait sentir tout chose
et ma plume à l’ordinateur, transcrit le plus fidèlement possible,
le tapis volant, à l’oeuvre, dans ma chair,
sa puissance tellement magistrale
c’est le gros lot à la loterie,
un corps dans un tel état avancé
de capacité d’incandescence instantanée,
bah, c’est le fruit d’un lent travail sur soi, en fait,
d’une longue progression,
rien de miraculeux,
ou bien de du à la chance