#44103
bzo
Participant

équilibre…

j’ai pas mal utilisé ce mot ces derniers temps,

j’écrivais qu’en ne laissant se déplacer sur la peau

que le bout de mes doigts,

j’obtenais une sorte d’équilibre, entre les énergies montant du bassin

et puis celles générés par mes doigts

 

j’irai plus loin, exprimant plus précisément,

en formulant autrement,

équilibre des énergies qui circulent,

équilibre des énergies mises en mouvement,

voilà, ainsi, les mots touchent plus juste,

reflètent plus correctement

 

ainsi,  les sensations qui naissent,

à partir des énergies qui ont été générées,

sont  perçues plus optimalement

sont plus riches, plus variées, plus intenses

 

on est décoché vers le centre de la cible,

à chaque instant ,

et au plus, on reste ainsi, touchant juste,

au plus cela devient un  maelstrom délicieux,

en nous

 

l’équilibre des énergies qui circulent,

c’est aussi,

une précision et une finesse, maximales,  des sensations,

des nuances, perçues dans toute leur richesse et toute leur diversité

 

des sensations en dialogue,

qui se questionnent, qui se répondent,

qui se respectent,

s’amalgamant parfaitement, envahissant ensemble,

additionnant tout l’arc en ciel de leur spécificités

 

c’est aussi, le corps qui est perçu dans sa globalité,

c’est le corps à corps, la communion, la fusion,

c’est la libération du désir, toujours plus immensément,

c’est le yin et le yang en nous,

enlacés, toujours plus splendidement,

c’est en même temps, un rut animal

et une volupté sophistiquée, cérébrale, céleste

 

d’après mes expérimentations, de ces derniers jours,

je parviens pour l’instant, à cet équilibre suprême,

entre les énergies générées dans le bassin

et puis celles du reste du corps,

celles éveillées par mes doigts,

des ondulations  des hanches, en mode liane lascive,

mes gestes, mes mouvements, mes postures,

les contractions diverses et variées,

dans le bassin ou ailleurs

 

soit, en ne laissant circuler sur la peau,

que le bout de mes doigt,

ceux-ci alors, dictant aussi le rythme de la séance,

l’intensification très progressive de  la tension sexuelle

 

ou alors avec les mains et les bras ,

quelque part, immobiles sur le corps,

comme si je me serrai, m’enlaçais, moi-même

 

seules, de très minimes mouvements, presque involontaires,

de mes bras, collés sur ma poitrine ou ailleurs,

plutôt des changements de pression, des ajustements

pour perfectionner la position

en fonction de l’intensité des énergies qui circulent,

qui change

 

je cherche dans ces moments, à mieux m’enlacer,

à mieux me serrer contre moi-même,

me sentir collé tout contre moi,

me sentir de plus en plus entièrement en fusion,

incandescent

 

me sentir uni,

un tout uni dans le même but,

que les énergies circulent le plus optimalement

tout s’est immobilisé, à peu près,

sinon dans le bassin,

celui imprime le rythme,

le reste ne bouge que parce que le bassin est en feu et fait son show

les énergies se ruent vers le haut

 

les contractions sont en action dans le bassin,

les frottements et pressions des cuisses sur les génitaux, aussi,

générant comme un mouvement de pénétration, de va et vient

entre deux corps qui tanguent, incrustés l’un dans l’autre,

tentent de fusionner,

qui se cherchent et qui se trouvent,

qui amalgament leurs énergies

 

un corps, un seul corps

 

mais dans toute sa richesse et sa diversité,

ne tenant plus compte, pour l’instant,

des frontières de son identité sexuelle

mais ayant libéré le féminin aussi en lui