laissons-nous aller à quelques fantasmes,
sans rien retenir, voulez-vous,
soyons très cochon,
aussi cochon que possible, vous et moi,
au fur et à mesure de mes mots
je meurs d’envie, désormais,
de sentir votre pine bien dure et chaude,
dans ma bouche,
de la sentir couler sur ma langue
je meurs d’envie de lécher de longues minutes,
ce gland votre
j’écris tout cela, en fait, juste, pour assouvir un fantasme
qui s’improvise, pour l’instant, en moi, au gré de la plume
et pour bien sentir, ainsi, plus bas, mon pénis se durcir
imaginez comme mon pénis est en train de durcir
en écrivant ces mots,
je le frotte aussi, un peu avec mes cuisses au fur et à mesure,
comme c’est bon tout cela,
déjà, il coule sans discontinuité
vous le voyez, vous l’imaginez,
mon pénis déjà bien durci
en train de couler de bonheur
en vous imaginant lisant mes mots
et votre pénis se durcir, grâce à cela?
j’ose espérer que le votre
durcira autant que le mien, en me lisant
le mien déjà l’est tellement
et il durcit toujours plus,
en imaginant le votre durcir progressivement,
en me lisant
de plus en plus excité,
je vous imagine maintenant,
imaginer mon pénis devenir dur en écrivant ces mots
j’imagine le votre durcir, aussi, en même temps
durcir à cette pensée du mien se durcissant
dans votre bouche, donc,
grâce à mon imagination,
mon sexe a enfoui sa tête violacée,
dans votre orifice à vocables, entre vos lèvres,
c’est là, le centre de ma cible, avec obstination,
c’est là que je veux aller le fourrer,
c’est là que je veux aller le frotter,
le faire aller et venir
imaginons qu’on imagine en même temps,
malgré le décalage spatio-temporel,
votre bouche, autour de ma pine bien durcie, donc,
vos lèvres sont bien chaudes , bien humides, bien enveloppantes,
comme vous aimez sucer ma pine, la frotter avec votre langue,
oh elle est devenue encore plus dure, maintenant, avec ces mots,
la mienne
et la votre, aussi, j’espère
j’imagine mon gland et ma hampe,
entièrement disparues entre vos lèvres,
elle n’est pas trop grande, rassurez-vous,
vous hoquetez quand même, une fois de temps à autre
mais c’est de bonne guerre,
on est tellement excité ainsi
et puis on n’est pas des mimosas
j’imagine maintenant, longuement, avec insistance,
votre langue tourner autour de ma hampe
mais j’imagine aussi, en même temps, ma langue à moi,
tourner autour de la votre, de hampe,
eh oui, nous somme tête-bêche,
je nous imagine en 69,
nos deux hampes durcies, englouties,
nos langues, nos lèvres, respectivement, occupées ,
par le dard de l’autre
crachons en même temps, voulez-vous,
libérons nos bourses, parfaitement synchronisés,
mêlons nos gémissements et nos tremblements,
dans un bref concert improvisé
par nos reins en train de se vider
je vous imagine bien poilu, un peu bestial, pour l’instant,
je vous imagine avec la mâle attitude, autoritaire, compulsif, acharné,
bien que d’habitude,
vous soyez quelqu’un de très gentil et de très doux,
vous me retournez
et votre pine toujours aussi dure qu’elle l’était , il y a quelques instants,
entre mes lèvres,
vous me l’enfoncez d’un coup sec, entre les fesses
oh comme c’est bon de la sentir toujours aussi dure
et de chercher à s’enfoncer toujours plus dans mes entrailles,
j’aime sentir votre bassin se cogner contre mes fesses,
j’aime vous sentir enfoncé jusqu’à la garde,
j’aime sentir vos couilles poilues venir se presser contre ma peau