à certains moments,
je parviens à faire réagir mon corps, hors du lit,
avec un total abandon, une totale réactivité, avec une totale montée des énergies,
comme le texte juste au-dessus, le décrit
cela correspond au même niveau de fusion avec mon corps,
à la même réactivité de celui-ci,
que la nuit,
je suis alors dans le “no limit”, à chaque instant,
cela devient vraiment des moments magiques à vivre
mais je n’en suis encore pas capable tout le temps,
cela me frustre un peu,
j’aimerai pouvoir sentir que la circulation est totale, sans limites
car les sensations dans ces moments-là,
acquièrent une dimension tellement spéciale,
cela devient cosmique en moi,
une galaxie semble se déployer
et je voyage là-dedans, parmi les étoiles
cosmique mais tellement charnelle,
la chair est une galaxie,
en même temps, tellement terre à terre
et céleste,
l’instant devient hurlant, l’instant devient miel,
l’instant devient étoile voyageuse,
j’aime l’animal en moi,
tout autant que l’ineffable de l’aile de l’ange
mais donc, oui, par moments, les caresses semblent tourner à vide,
c’est le risque d’essayer de s’engager totalement,
sans rien retenir,
mon bassin ne me fait jamais défaut
mais c’est le reste du corps qui est plus difficile à convoquer, par moments,
il est plus capricieux, plus lointain,
il demande un télescope parfois, parfois une loupe,
parfois les deux
la communion avec son corps, hors du lit,
est aussi un exercice de haute voltige,
cela fait partie de son charme ou pas,
selon les moments