#44187
bzo
Participant

assis dans mon fauteuil, face à l’écran,

je laisse négligemment courir un doigt,

à gauche, à droite,

sur mes seins, mon torse, mes flancs

tandis que mes cuisses font un petit nid chaud, enveloppant, malaxant,

à mes couilles, à mon sexe,

synchronisé à de lentes contractions

qui font sonner le tocsin à ma prostate

 

oh, comme je suis traversé d’ondes voluptueuses,

quelle ineffable circulation dans ma chair,

comme il est bon de se laisser emporter

 

je sens mon corps réagir,

au masculin comme au féminin,

je sens une telle fluidité en moi,

tellement plus aucune frontière, tellement plus aucun tabou,

juste le désir qui s’exprime, en toute liberté