26 juin 2022 à 22 h 13 min
#44187
bzo
Participant
assis dans mon fauteuil, face à l’écran,
je laisse négligemment courir un doigt,
à gauche, à droite,
sur mes seins, mon torse, mes flancs
tandis que mes cuisses font un petit nid chaud, enveloppant, malaxant,
à mes couilles, à mon sexe,
synchronisé à de lentes contractions
qui font sonner le tocsin à ma prostate
oh, comme je suis traversé d’ondes voluptueuses,
quelle ineffable circulation dans ma chair,
comme il est bon de se laisser emporter
je sens mon corps réagir,
au masculin comme au féminin,
je sens une telle fluidité en moi,
tellement plus aucune frontière, tellement plus aucun tabou,
juste le désir qui s’exprime, en toute liberté