#44227
bzo
Participant

le corps,

on est tellement habitué à ce qu’il fonctionne suivant certaines règles bien établies,

la science est là qui l’explore, l’analyse, le dissèque

cependant il est bien plus que cela,

le désir peut éveiller tellement de forces mystérieuses en nous,

qui  naviguent,  habituellement ,en passagers clandestins, dans nos soutes,

si on le laisse faire, si on le favorise, toujours plus,

si on se laisse entraîner

 

Dans le cas présent, par exemple, je me demande encore si l’aneros doit aller à fond ou juste dans le creux entre les deux montées, ou si les muscles fessiers doivent rester aussi relaxés que possible pendant que les pelviens et autres internes font le taf, si la stimulation visuelle est utile ou peu bloquer parce qu’elle détourne l’attention, etc etc.

c’est tellement à l’opposé de ma façon de pratiquer

qui essaie de favoriser le plus possible l’instinct,

qui recherche la complicité de mon corps,

qui essaie d’être totalement à son écoute

 

mais je suis peut-être, sans doute, même,

pas le mieux placé pour te prodiguer des conseils

car je ne pratique pas vraiment le massage prostatique, à proprement parler,

même si je fais appel constamment à ma prostate

 

dommage qu @andraneros ne soit pas là, il doit être en vacances, en complète déconnexion,

lui, c’est le technicien, le spécialiste, du massage prostatique

 

En gros, j’imagine que je suis bon pour continuer à tester avec les differents modèles, à différents moments jusqu’à ce qu’un jour je sois tellement en routine, fatigué ou que sais-je pour que la surveillance se mette en pause :p

 

c’est une méthodologie qui est pertinente ,

qui peut porter des fruits

 

Il y a un peu comme un acte de foi, au final. On ne sait que c’est possible que par intuition, par des traces et indices laissés d’essais, par infos fragmentaires trouvées de sources diverses mais jamais avec la certitude qu’elles soient fiables…et au final, une clé majeure pour y réussir est un acte un peu schyzophrène de nier l’existence du soi agissant pour porter l’attention sur le soi-ressentant

le moi ressentant, quand tu commenceras à parvenir à le privilégier, à le laisser mener l’action,

tu verras comme c’est bon de se laisser faire ainsi,

il y a une toute autre intelligence à mettre en action, qui réagit dans l’instant en fonction du ressenti,

qui improvise en écoutant ses tripes

 

acte de foi, oui, quelque part,

croire qu’on peut y arriver, en se laissant entraîner, en ne réfléchissant plus,

juste en faisant confiance en ce qu’on porte en soi,

que cela peut nous permettre d’aller beaucoup plus loin,

que ce qu’on pourrait atteindre en analysant, en voulant tout contrôler,

tout diriger, avec son intellect