j’ai passé quelques minutes absolument délicieuses,
tout en frotti-frotta, de tous les côtés
nu, je me suis mis le dos,
contre ma grande commode en hêtre massif
et puis là, j’ai mis toute la machinerie en route,
je me frottais avec d’espèces de mouvements circulaires,
contre le bois,
mes cuisses étaient engagées dans un tango lascif, avec mes génitaux,
tandis que mes mains, telle la cavalerie légère,
chargeaient sur mon torse, mes flancs, mes seins
je frottais aussi mes jambes,
l’une contre l’autre, lentement, très lentement,
toujours la même histoire,
peaux et poils qui s’entremêlent, qui se pressent,
j’adore tellement cela
et puis ma prostate rayonnait de toute sa puissance solaire,
avec les muscles du périnée et de l’anus
qui venaient la titiller constamment
tout cela formait comme un tapis,
en mouvement, dans ma chair,
sensation de chorégraphie,
d’harmonie sauvage,
je me sentais comme une liane lascive
dansant contre le bois