oh comme je me sens décadent, dépravé, lascif
je suis assis nu à mon bureau, les pieds sur la table,
une coupe de champagne dans une main,
l’autre caressant lentement un sein
et puis mes cuisses qui font frotti frotta,
lentement, avec mes bijoux de famille
délicieux,
la décadence,
délicieux,
la dépravation
et puis surtout,
délicieux, la lascivité
capiteux,
je me sens capiteux,
prêt à être cueilli,
en pleine floraison intérieure
et puis les petites bulles font leur effet,
c’est l’avantage de ne pas boire beaucoup d’alcool,
on attrape vite le tournis,
avec le champagne, c’est tellement léger
du coup, ma main s’aventure,
avec de plus en plus d’insistance,
à gauche, à droite,
je sens mon sexe, entre mes cuisses,
comme il est chaud, comme il est doux,
les frottements dessus, font leur effet,
il s’épaissit un peu,
il se met comme à vibrer, par moments
je fais monter une contraction,
à partir du périnée,
la sensation de pénétration, dans mes boyaux,
est incroyable,
l’impression qu’ils se mettent à fondre
et encore à fondre,
l’impression que mon cerveau est envahi d’étoiles de soie
qui se mettent aussi, à fondre
et encore à fondre
oh comme j’aime bouger
quand je suis dans cet état d’excitation,
le moindre mouvement génère tellement de vagues de plaisir, en moi,
tout ondule, encore plus fort grâce au champagne,
je reprends une gorgée,
tout en pressant bien fort mes génitaux, entre mes cuisses,
je mes frotte, je les récure un peu,
les sensations qui en naissent, m’emplissent délicieusement
c’est tellement fin, tellement soyeux,
lumineux, est le qualificatif, peut-être, le plus approprié,
les sensation sont lumineuses en moi,
du cristal qui brille, qui vibre
oh mon corps,
nous avons fait une belle promenade dans la forêt,
ce temple mystérieux, tellement émouvant par moments,
tellement de choses s’éveillent en moi, par là-bas,
dans l’épaisseur du silence
et maintenant, mon cher corps,
nous dialoguons dans les flots de la volupté,
tandis qu’en même temps,
je m’offre quelques gorgées de champagne