je suis assis à mon bureau, nu, bien sûr,
les pieds sur la table,
je passe et repasse, lentement, une jambe contre l’autre,
les peaux et les poils qui se frottent, qui s’entremêlent,
qui semblent , de plus en plus, de satin, à chaque passage,
cela me donne des frissons partout
je passe, aussi, avec ma main , sur un sein,
je presse la pointe, je l’agace, la titille,
mon sexe se durcit un peu,
un peu, beaucoup, même un instant,
il se dresse, prend de l’épaisseur
mais déjà il se met à s’incliner, de plus en en plus,
néanmoins, ce fut délicieux, ce brusque afflux de sang,
il a provoqué comme des vibrations, dans tout mon membre
je continue mon manège avec les gambettes,
de temps à autre, je m’arrête
et je serre assez fortement les muscles des fesses,
tout en faisant monter une contraction,
cela provoque directement comme un coup de boutoir,
d’ondes de la prostate
qui semble fendre le flot de mes entrailles, vers le haut
comme j’aime cette sensation de pénétration
qui soudainement, semble parer de mille couleurs,
le yin, en moi,
il semble se déployer de plus belle, partout en moi,
je me sens pousser des ailes,
des envies d’onduler, de me caresser,
de me laisser aller toujours plus,
de me donner au plaisir, sans rien retenir,
oui, c’est bien mon état d’esprit,
j’ai envie de m’offrir corps et âme, au plaisir,
qu’il fasse de moi, sa chose
je me cambre, rejette la tête en arrière,
les reins se mettent à chalouper,
je gémis de plus en plus fort,
tandis que mes deux mains, maintenant,
caressent un peu partout, plus rapidement,
ma peau est, de plus en plus, en feu, sous mes doigts
cela n’aura duré que 2, 3 minutes,
pas besoin de faire durer plus,
je peux recommencer autant que je veux,
j’aime ces petites doses ultra-concentrées, à l’impromptu,
un peu n’importe où, chez moi