#44613
bzo
Participant

tellement de plaisir, encore dans les tuyaux,

ma séance nocturne, quotidienne, de quelques mouvements de gymnastique

et de postures de yoga,

est tellement favorable comme terrain,

aussi, à mes ébats intimes,

j’entremêle tout cela, allègrement

 

tout dans le même flux,

en sortant de la posture,

tout naturellement, mes mains se mettent à se balader, un peu partout,

mes cuisses sont, déjà, tout à leur tango lascif, avec mes génitaux

et ma prostate, ma foi,

est convoquée sur le champ, avec quelques contractions,

je me mets à onduler lascivement, à me tordre

et c’est parti

 

comme mon corps est réactif

où que je le touche,

quelque muscle que je contracte,

c’est juste magique,

je n’ai qu’à me laisser entraîner par le désir

et il se met à chanter de toutes parts,

une galaxie de volupté se déploie en moi,

en un clin  d’oeil

 

mon royaume, c’est vraiment, avant tout,

celui des sensations,

ce sont elles qui forment l’océan,

elles sont innombrables,

dans leur nombre et la diversité de leurs nuances

 

la jouissance y est une déferlante

qui passe au-dessus des autres vagues, un moment

mais ce qui compte, ce qui forme la grande étendue magique,

ce sont les sensations

 

oh comme j’ai appris à les déguster,

je suis devenu un fin gourmet, en la matière,

mon petit doigt qui effleure à peine la peau

plus un léger mouvement des hanches,

quel délicieux accord, déjà,  à goûter, un moment,

quel met raffiné

 

rien de réfléchi,

oh je n’ai rien contre l’intelligence

mais elle devrait vraiment être totalement laissée au vestiaire,

quand le désir se manifeste,

il y a une intelligence dans le corps, dans le sang, dans les os,

dans les muscles, dans les nerfs,

j’ai appris à l’écouter,

j’ai conquis cette spontanéité,

guidé par ma chair

 

je m’essaie à nouveau au massage prostatique,

aneroless, bien sûr, comment autrement?

à part mes doigts

et éventuellement la pine de quelqu’un

si l’occasion s’en présente et que cela me tente,

je n’envisage pas autre chose dans mon derrière,

rien ne vaut la chair,

de l’extérieur ou de l’intérieur