#44641
bzo
Participant

remaniement un peu des derniers paragraphes:

 

la vérité de la chair,

c’est en soi, c’est en chacun

mais c’est en soi, seulement pour soi,

et c’est chacun pour soi, finalement,

malgré tous les efforts qu’on fait,

chacun, autour de soi,

pour que l’autre trouve aussi,

le filon en soi

 

laisser tomber toute certitude, tout apprentissage,

et ne se fier plus qu’à la grande oreille

tournée vers l’intérieur,

la mouler patiemment

 

lâcher le volant,

tellement important cela,

plonger dans ce corps, la tête la première,

s’habituer d’abord,  à l’eau sombre, comme morte, inerte,

pour espérer un jour,

rencontrer la faune extravagante, lumineuse, des profondeurs

 

accueillir le grand moi du corps,

se laisser investir par lui,

le temps de l’action,

dégeler la mer des murmures